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Ces derniers jours, l’homme au centre du jeu sur l’échiquier international est Donald Trump. Le président américain est attendu à La Haye aux Pays-Bas mardi soir pour un sommet de l’OTAN. Les pays de l’alliance doivent discuter de la hausse de leurs budgets militaires. Mais un autre invité profite de ce sommet pour nouer quelques contacts cruciaux. Il se nomme Volodymyr Zelensky.
C’est un rendez-vous sous tension qui s’ouvre ce mardi soir aux Pays-Bas. Donald Trump est attendu à La Haye pour participer à un sommet de l’OTAN placé sous le signe du réarmement. L’ensemble des pays membres doivent y discuter d’un objectif ambitieux : porter leurs dépenses militaires à 5 % du PIB, une promesse lourde de conséquences budgétaires.
Dans l’ombre du président américain, un autre invité joue gros. Volodymyr Zelensky a une mission délicate : renouer les liens diplomatiques avec Donald Trump. Pour avoir une chance d’y arriver, le président ukrainien a compris qu’il doit rester discret car le locataire de la Maison Blanche veut que la lumière ne se concentre que sur lui. Volodymyr Zelensky est donc arrivé dans la nuit aux Pays-Bas, en toute discrétion, sans cérémonie mais avec un rendez-vous.
Il doit rencontrer le président des États-Unis mercredi en début d’après-midi, en marge du sommet de l’OTAN. Mais les deux hommes se rencontreront aussi ce mardi soir lors du dîner de gala organisé par les souverains des Pays-Bas qui marque formellement le début du sommet de l’OTAN.
Pour l’Ukraine, ce sera l’occasion d’appuyer sur la nécessité de renforcer ses moyens de défense face à la Russie. Pour les Européens, ce sera l’occasion de rappeler à Donald Trump qu’il faut qu’il se reconcentre sur la principale menace qui pèse en Europe, c’est-à-dire la Russie, véritable facteur d’instabilité.
Pour le moment, le locataire de la Maison Blanche a effectivement tendance à se disperser, notamment avec le conflit iranien. Pour cela, les pays européens promettent notamment une augmentation inédite des dépenses militaires, ces fameux 5 % consacrés à la défense. Une hausse qu’ils doivent acter mercredi lors du sommet de l’OTAN, même si on sait que ces objectifs sont particulièrement ambitieux.


















