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Compte tenu des derniers développements sur l’Iran (NDLR : les attaques iraniennes sur le Qatar) les doutes subsistent sur la venue de Donald Trump au sommet de l’OTAN. A priori, le président des États-Unis sera présent. « Et tout a été fait pour éviter un énième caprice de Trump », affirme Sébastien Rosenfeld, envoyé spécial RTL info à La Haye.
L’agenda a été modifié. On avait prévu plusieurs jours de négociations avec plusieurs réunions de haut niveau. Finalement, ce sera réduit à deux moments importants : le dîner de gala offert par le couple royal des Pays-Bas mardi soir et le jour j, mercredi, une réunion de 2h30 maximum pour entériner les fameux 5 % du PIB consacré à la Défense par les pays de l’Alliance Atlantique.
Tout est fait pour ne pas froisser le président américain. Même le secrétaire général de l’OTAN a évoqué les frappes contre l’Iran en disant que c’était un choix cohérent : « Ma plus grande crainte serait que l’Iran possède et puisse utiliser et déployer une arme nucléaire pour asseoir sa main mise sur Israël, sur toute la région et sur d’autres parties du monde. Et c’est pourquoi l’OTAN a déclaré que l’Iran ne devait pas avoir l’arme nucléaire. C’est une position qui n’a jamais changé pour l’OTAN. L’Iran ne doit pas accéder à une arme nucléaire. Je ne suis pas d’accord pour dire que ce que les États-Unis ont fait est contraire aux droits internationaux », a déclaré Mark Rutte.
L’augmentation du budget de la Défense
Au cœur des discussions de ce sommet de l’OTAN : l’augmentation du budget consacré à la Défense à hauteur de 5 % du PIB des pays membres. Les dialogues promettent d’être tendus. Avec un doute autour de l’Espagne. Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, affirme constamment qu’il a obtenu une exception sur ces fameux 5 % consacrés à la Défense pour son pays, contrairement aux autres.
Le secrétaire général de l’OTAN, qui négocie cet accord sur les 5 % depuis des jours, rétorque que c’est faux. On verra qui a raison. On sait que les diplomates négocient intensément avant ce fameux jour J pour être sûrs que la déclaration finale acte bien ces fameux 5 % du PIB.
Tout se jouera sur les mots, sur les chiffres. 5 %, mais comment ? D’ici 2032 ? D’ici 2035 ? Avec quels arrangements ?
On sait aussi que la Belgique négocie en coulisses des arrangements car elle peine elle-même à obtenir 2 % pour sa Défense. Alors 5, c’est encore plus compliqué.


















