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À Saint-Gilles, le Festival Résistance, visant à célébrer les mouvements de résistance à travers le monde, d’après ses organisateurs, a récemment fait l’objet d’une vive controverse. Une performance artistique, jugée par certains comme faisant l’apologie du Hamas, a provoqué l’indignation au sein de la communauté juive et d’une partie de l’opinion publique.
Une des organisatrices du festival, souhaitant rester anonyme par crainte de représailles, s’est exprimée à notre micro pour réfuter ces allégations et clarifier les intentions derrière la performance controversée. Selon elle, les gens présents sur place sont « un public extrêmement diversifié, des gens du quartier, des gens qui venaient de loin. C’était vraiment un très beau moment de cohésion. »
Selon elle, le spectacle visait à évoquer la résistance palestinienne sous une forme allégorique et sur un temps long, sans référence spécifique au massacre du 7 octobre, journée marquante d’un conflit majeur entre Israël et le Hamas.
Des explications qui ne convainquent pas du tout l’un des représentants des juifs de Belgique, Ralph Païs. « On voit des personnes qui sont mortes, par terre. (…) C’est un jeu macabre pour faire référence au massacre du 7 octobre », assène-t-il.
« On peut très bien prendre parti pour une cause, ça ne me dérange pas, mais glorifier le terrorisme, je ne suis pas d’accord. D’ailleurs, c’est complètement contraire aux valeurs belges et européennes. On voit du sang, on voit des meurtres, on voit des armes, ce n’est pas ça la résistance », estime-t-il encore.
