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La CGSP prévoit un mouvement de grève ce vendredi dès l’aube dans tous les dépôts de la Stib de Bruxelles afin de protester contre la fermeture des restaurants d’entreprise envisagée par la direction de la société bruxelloise de transport public. Cette dernière déplore fortement cette action et le non-respect d’une convention collective de travail qui régit ce type de démarche.
« Pour faire des économies, la direction souhaite fermer plusieurs restaurants d’entreprise dans les dépôts. Un appel d’offres est en cours, mais elle ne souhaite pas le renouveler », explique Dona Balbo, secrétaire régionale CGSP TBU (tram, bus, métro) de la Région de Bruxelles-Capitale.
« En compensation, nous demandons que la valeur des chèques-repas soit augmentée de 2 euros, pour atteindre 10 euros », ajoute la secrétaire régionale du syndicat socialiste.
Pour faire entendre leur voix, les militants et délégués de la CGSP organiseront des piquets de grève ce vendredi matin.
Un préavis de grève a en outre été déposé et d’autres « vendredis d’action » pourraient être programmés, prévient encore Dona Balbo.
Du côté de la Stib, on indique jeudi soir déplorer ce genre d’actions. « Nous avons pour habitude, au sein de l’entreprise, d’aller jusqu’au bout de la concertation sociale, qui est d’ailleurs toujours en cours sur ce sujet, avant que les syndicats procèdent à ce genre d’actions spontanées. C’est ce qui est prévu dans une convention collective de travail datant de 2009 », réagit Guy Sablon, porte-parole de la Stib. Il insiste également sur le fait que seul un syndicat sur trois a annoncé se mobiliser de la sorte.

















