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Les autorités locales peuvent recourir à l’assignation à résidence, au couvre-feu et à l’interdiction des feux d’artifice pour prévenir les débordements la nuit du Nouvel An, a fait savoir le ministre de l’Intérieur, Bernard Quintin jeudi à la Chambre en réponse à une question de Maaike De Vreese (N-VA).
Chaque année, le réveillon du Nouvel An est marqué par des débordements, souvent accompagnés de violences contre les forces de l’ordre et les services d’urgence. Le ministre Quintin a dès lors demandé à ses services d’élaborer des plans opérationnels pour cette nuit. Il rencontrera la semaine prochaine le Centre de crise national, la police, les pompiers et les gouverneurs des provinces, a-t-il déclaré.
Par ailleurs, les bourgmestres peuvent « utiliser des instruments légaux tels que l’assignation à résidence et le couvre-feu pour neutraliser les auteurs connus de violences », a-t-il ajouté. Le récent avis de l’auditeur du Conseil d’État de lever l’assignation à résidence d’un Anversois de 17 ans pour le Nouvel An 2024 « ne les empêche pas de le faire », a-t-il estimé. Les autorités locales peuvent également interdire les feux d’artifice, a-t-il ajouté.
Les années précédentes, plusieurs villes et communes avaient pris de telles mesures.
La ministre « appelle chacun à la responsabilité ». « Quiconque trouble l’ordre public sera sévèrement puni, et plus sévèrement encore si la police ou les services d’urgence sont visés », a averti le ministre.

















