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La section cybercrime du parquet de Bruxelles a mené, avec l’appui et sous la coordination des policiers spécialisés de la Computer Crime Unit de la PJF de Bruxelles, une série d’investigations liées à la détention et à la diffusion d’images à caractère pédopornographique.
Au total, le parquet a ouvert 52 dossiers pour lesquels des juges d’instruction ont été saisis et une série de perquisitions ont été menées permettant l’interpellation de plusieurs suspects. Au stade actuel, 28 dossiers se sont révélés positifs et des investigations approfondies sont toujours en cours. Quatre suspects ont été placés sous mandat d’arrêt, tandis que de nombreuses personnes ont été inculpées et libérées sous des conditions strictes.
Les perquisitions ont notamment mené à la saisie de nombreuses pièces. Ainsi, 158 ordinateurs, 225 disques durs externes, 323 clés USB et cartes mémoire, 9 serveurs ainsi que 160 téléphones portables et tablettes ont été découverts et pas moins de 600 téraoctets de données saisies.
Section cybercrime
Pour cette opération de grande envergure, plus de 315 enquêteurs des six zones de police bruxelloises et de la police judiciaire fédérale (PJF) ont été mobilisés durant les mois de novembre et décembre. Des chiens spécialisés en ICT de la police fédérale ont également apporté leur contribution.
La protection des enfants, quel que soit l’endroit où ils se trouvent, figure en tête des priorités du procureur du Roi. Toute détention ou tout téléchargement d’une photo ou d’une vidéo d’enfants contribue à l’exploitation sexuelle des enfants. Le parquet de Bruxelles demeure vigilant face à cette forme de criminalité et utilise tous les moyens à sa disposition pour y faire face. L’enquête ici évoquée le démontre et le parquet de Bruxelles remercie, pour cela, les différents services de police pour leur parfaite collaboration qui a permis la tenue d’une opération aux résultats positifs.
La création d’une section cybercrime s’inscrit par ailleurs dans la volonté du procureur du Roi d’accentuer le travail.
Officiellement en place depuis le 1er juin 2025, la section « cybercrime » a comme mission de traiter les dossiers criminels ayant trait à certaines infractions de criminalité informatique « pure » (hacking, sabotage informatique, …) ainsi que les dossiers nécessitant une enquête cyber complexe, comme ce fut le cas dans le dossier relatif à cette cinquantaine de dossiers de détention et de partage d’images à caractère pédopornographique.
















