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Les Bruxellois ont attribué une note de 7,5 sur 10 à leur satisfaction dans la vie en 2023, selon une étude menée par l’Institut bruxellois de statistique et d’analyse (IBSA) et le Bureau fédéral du Plan publiée mardi. La santé, tant physique que mentale, est le principal déterminant de cette satisfaction des 16 ans et plus, aux côtés du travail, des conditions matérielles et de la vie sociale.
La population bruxelloise est donc plutôt satisfaite… mais moins que les Belges dans leur ensemble (7,7/10). Ce résultat bruxellois est en fait identique au résultat wallon et légèrement inférieur à celui observé en Flandre (7,8/10).
En Région bruxelloise, comme ailleurs dans le pays, les plus jeunes et les plus âgés se disent les plus satisfaits de leur vie. À l’inverse, les personnes d’âge intermédiaire, entre 40 et 60 ans, expriment une satisfaction moindre, ce qui constitue une tendance plus marquée dans la Région bruxelloise. Cette différence ne tient pas à l’âge en tant que tel, mais à des facteurs qui évoluent au fil de la vie, comme l’état de santé ou le revenu disponible, expliquent l’IBSA et le Bureau fédéral du Plan.
Parmi eux, la santé, tant physique que mentale, apparait donc comme le facteur le plus déterminant de la satisfaction dans la vie des Bruxellois. Vivre avec un problème de santé de longue durée ou ne pas avoir accès aux soins nécessaires diminue ainsi fortement la satisfaction dans la vie. Or, à Bruxelles, 1 personne sur 4 se dit en mauvais état de santé (24%, contre 22 % pour l’ensemble de la Belgique), situe-t-on.
Il apparait également que le fait de ne pas pouvoir travailler entrave fortement le bien-être. Être au chômage ou en incapacité de travail affecte en effet négativement la satisfaction dans la vie, alors que la part des personnes en incapacité de travail de longue durée atteint 9% à Bruxelles et 11% dans l’ensemble de la Belgique.



















