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Les faits se sont déroulés le mercredi 17 décembre, peu avant 7 heures du matin. Une femme de 56 ans se rendait à pied à son travail lorsqu’elle a été attaquée sur le Bruyningpad, un chemin cyclable et piéton de Courtrai.
L’agresseur, identifié comme F.N., de nationalité rwandaise, circulait à vélo. Il a dépassé la victime, s’est arrêté quelques mètres plus loin, puis l’a attaquée. Tous deux ont chuté dans un talus, à l’abri des regards, entre arbres et buissons. L’homme a violé la victime et a tenté de l’étrangler.
Le procureur général Tom Janssens avait réagi très fermement après les faits : « Les faits sont abjects et d’une brutalité inédite. Comme il a également tenté d’étrangler la victime, nous avons demandé un mandat d’arrêt pour viol, mais aussi pour tentative de meurtre ».
Il a ajouté que la victime devait probablement la vie à l’intervention de témoins : quatre cyclistes ont en effet joué un rôle crucial. Ils ont remarqué un VTT abandonné, lumière allumée, sur le bord du chemin. Intrigués, ils ont entendu des bruits suspects dans les fourrés et se sont approchés.
L’auteur a pris la fuite à pied, tandis que les cyclistes sont restés auprès de la victime jusqu’à l’arrivée des secours. Après une courte chasse à l’homme, le suspect a été interpellé, caché dans les buissons à proximité.
Lors de ses premiers interrogatoires, F.N. est resté particulièrement évasif. Son avocat, Randall Huysentruyt, a déclaré : « Il conteste avoir eu l’intention de tuer la victime. Pour le reste, il n’a pas dit grand-chose ».
Mais ce silence pourrait aussi s’expliquer autrement. Selon HLN, l’enquête aurait révélé que F.N. pourrait être impliqué dans plusieurs autres agressions sexuelles commises ces derniers mois. « Il pourrait s’agir d’au moins deux, voire trois autres faits », précisent des sources proches du dossier.
Toujours selon le quotidien flamand, la médiatisation de l’affaire aurait encouragé d’autres victimes à se manifester auprès de la police.

















