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Prise d’otage à Anderlues : le profil de l’homme qui s’est donné la mort est connu, « une mauvaise surprise »

Par RTL info avec Benjamin Samyn, Fabian Van Hove et Gaëtan Zanchetta
La rue des Cent Bonniers, à Anderlues, a été fermée à la circulation ce vendredi soir. Un vaste dispositif policier était en place. Ce que l’on sait.

Un impressionnant dispositif policier a été déployé hier soir à Anderlues, une petite commune du Hainaut, suite à une prise d’otage dramatique. Deux unités spéciales d’assistance issues de Châtelet et de Charleroi ainsi qu’un officier et un négociateur de la DSU (unités spéciales de la police fédérale) ont été mobilisés pour faire face à cette situation tendue. Une intervention complexe qui a plongé tout un quartier dans l’angoisse et l’attente.

Tout a commencé en début de soirée lorsque Pascal S., un homme marqué par une récente séparation, s’est rendu chez son ancienne compagne pour récupérer des affaires personnelles. Cependant, cette rencontre a rapidement dégénéré. Une violente altercation s’est produite, au cours de laquelle la victime, grièvement atteinte, a réussi à se réfugier dans la salle de bain de son domicile.

Pascal a mis fin à ses jours.

Vérnique, une voisine, raconte ce qu’il ‘sest passé : « Son beau-fils est passé par derrière et il a vu qu’elle était dans la salle de bain et qu’il pointait une arme sur elle ». Un coup de feu a ensuite été entendu.

À l’arrivée des forces de l’ordre, Pascal S. a été retrouvé sans vie. Selon les premiers éléments des enquêteurs, il aurait mis fin à ses jours.

L’opération s’est terminée peu avant 22 heures, les habitants ont pu rentrer chez eux.

Rue des Cent Bonniers.
Rue des Cent Bonniers. - F.Vanhove
Secours et policiers sur place.
Secours et policiers sur place. - F.Vanhove
Périmètre fermé.
Périmètre fermé. - F.Vanhove
Rue des Cent Bonniers.
Rue des Cent Bonniers. - D.R.
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Dans le quartier dans la commune, c’est la stupéfaction. Pascal S. était connu pour son implication dans le folklore local. Hadrien Polain, le bourgmestre d’Anderlues, fait part de sa sidération : « C’est quelqu’un qui a la réputation d’être agréable et impliqué dans la vie folklorique de la commune et la région. C’est une mauvaise surprise. »

En instance de divorce, Pascal S. vivait très mal la séparation. « Il était harcelant. Il venait souvent. il venait souvent, il passait avec la camionnette ou avec la voiture, il s’arrêtait devant la maison, il klaxonnait, il lui a créé beaucoup de problèmes », rapporte encore Véronique, la voisine.

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