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Une dame de 58 ans décède de la légionellose après s’être rendue dans un centre de bien-être : une enquête est ouverte

Par RTL info avec Benjamin Samyn et Thomas Kinet
Le parquet de Mons lance un appel à témoins dans la région de Mouscron. La justice enquête sur un décès lié à la légionellose. Elle veut recenser d’autres potentielles victimes qui seraient passées par un centre de bien-être de la région.

Des scellés ont été placés lundi par les autorités judiciaires sur la porte d’entrée du centre de bien-être Azurea de Mouscron. François est le président de l’intercommunale qui gère la piscine Les Dauphins dans le même bâtiment, des locaux aux gérants qui ont été inculpés dans le cadre de l’enquête.

« Le local est loué par un locataire qui a des obligations contractuelles, tant en termes de loyer qu’en termes d’entretien sanitaire de son établissement de soins de bien-être, explique François Mouligneau, président de l’intercommunale IEG. C’est vraiment quelqu’un d’indépendant qui n’a absolument aucun lien avec l’IEG. Et là effectivement ce local est actuellement sous scellé judiciaire puisqu’il y a une instruction criminelle en cours ».

Une enquête qui a démarré suite au décès d’une dame de 57 ans touchée par la légionellose après avoir fréquenté le centre. Son mari a déposé plainte. La présence de bactéries a été confirmée au printemps selon les autorités. Une panne technique a perturbé la circulation de l’eau chaude au sein du spa provoquant une prolifération de légionelle. Le centre a alors fermé durant deux mois.

« Je souhaite compatir avec la famille de la victime, c’est évidemment un drame, mais il faut bien comprendre que ce drame est lié à Azurea, explique François Mouligneau. Au niveau de la piscine des dauphins, qui existe depuis 1989 à Mouscron, aujourd’hui on est à 430 000 nageurs par an. Et jamais un seul cas n’a été soulevé ».

Le centre Azurea pourrait être concerné par d’autres contaminations. Les personnes habitant la région de Mouscron touchées par la légionellose dans les cinq dernières années sont invitées à contacter la police.

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