Accueil Actu Régions Liège

Comment les marchés de Noël s’adaptent-ils malgré les températures plus douces de ces derniers jours ?

Par RTL info avec Samuel Ledoux et Kevin Joiris
Alors qu’une météo de début d’automne s’est installée en décembre, les marchés de Noël, comme celui de Liège, continuent d’attirer les foules. Comment les patinoires fonctionnent pour ne pas que cela fonde.

Les températures inhabituelles de ce mois de décembre suscitent étonnement et interrogations. Alors que Noël approche à grands pas, le thermomètre affiche parfois des valeurs dignes d’un mois d’octobre, dépassant fréquemment les 10 degrés dans certaines régions de Belgique. Une situation qui contraste fortement avec les images traditionnelles de fêtes hivernales, sous un manteau de neige ou au coin d’un bon feu. Pourtant, ces conditions météorologiques inattendues n’entament en rien l’engouement pour les marchés de Noël à travers le pays, véritables incontournables de la saison festive, comme celui de Liège, où affluence et bonne humeur sont au rendez-vous.

Sur place, les visiteurs profitent pleinement de l’ambiance chaleureuse et conviviale, malgré l’absence de grand froid. Parmi les attractions phare de ce marché, la patinoire demeure un lieu prisé, et les gestionnaires redoublent d’efforts pour maintenir la surface de glace en parfait état. Julien Glorieux, co-gestionnaire de la patinoire de Liège, l’explique : « Les températures ne sont pas vraiment favorables cette année. Mais on travaille constamment avec le groupe de froid. Et donc, on le régule avec la température extérieure et la température des tuyaux. »

« Ce n’est pas dérangeant »

Pour assurer le maintien de la glace, un dispositif technique sophistiqué est déployé. Julien Glorieux détaille. « Ce sont des centaines et des centaines de mètres de tuyaux avec un certain liquide qu’on appelle le glycol. Et ce glycol va être refroidi grâce à ce groupe de froid. Là actuellement, comme il fait quand même assez doux, on est à moins 11 degrés. Ce qui fait que lorsqu’on arrose le soir, l’eau prend directement en fait. » Grâce à cette technologie, même un éventuel réchauffement ne compromet pas les activités des amateurs de patinage, qui peuvent continuer à glisser sans difficulté.

Malgré tout, ce maintien rigoureux a un coût non négligeable, en raison des ressources nécessaires, que ce soit en énergie ou en eau. Les températures douces augmentent la consommation d’électricité due au fonctionnement continu des groupes de froid, ce qui alourdit inévitablement la facture.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus