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« Il nous appelle ses livreurs » : le mari du ‘couple de l’horreur’ reçoit 1.500€ par semaine en prison et taquine ses gardiens

Par RTL info avec
Le dossier judiciaire du couple de Sprimont s’épaissit avec des accusations accablantes et des pratiques choquantes révélées.

De nouveaux éléments viennent éclairer l’affaire qui secoue actuellement Sprimont et ses environs. Les accusations à l’encontre du couple de commerçants ne cessent de s’alourdir. Suspectés de viols sur mineurs, d’actes zoophiles et de détention de matériel pédopornographique, les deux individus font l’objet d’une enquête approfondie, alors qu’ils sont placés en détention préventive. Les révélations récentes ne manquent pas d’intensifier l’émotion et la vigilance autour de cette affaire hors normes.

Depuis deux années au moins, certaines clientes qui fréquentaient leur commerce auraient été filmées à leur insu, et ces enregistrements concernaient des plans précis à hauteur de l’entrejambe et sous les robes. Ces images compromettantes, en plus des contenus relatifs aux abus sur mineurs, suscitent des interrogations sur une potentielle diffusion sur le dark web. Les enquêteurs cherchent désormais à vérifier si ce matériel explicite a circulé au-delà des dispositifs locaux, aggravant encore l’échelle de cette activité criminelle présumée.

Parallèlement, des informations surprenantes émanent de la prison de Lantin, où le principal suspect est actuellement incarcéré. Selon des témoignages anonymes relayés par nos confrères de Sudinfo, le détenu recevrait environ 1.500 euros chaque semaine, des sommes qui lui permettraient de commander des « extras ». D’après un gardien de la prison, qui a tenu a rester anonyme, le prévenu « ne sort jamais de sa cellule et reste mielleux avec le personnel, même s’il surnomme les gardiens ses ‘livreurs Uber’» en raison du fait qu’ils lui apportent les colis qu’il a commandés.

Le point de départ de l’affaire remonte au 19 novembre dernier, lorsque deux employés du magasin du couple ont mis au jour, sur un ordinateur professionnel, des images explicites choquantes. Ces vidéos montraient le couple en train d’accomplir des attouchements et des viols sur mineurs, associés à des actes de zoophilie.

Bien que l’enquête soit encore en cours, le parquet de Liège reste très discret sur les progrès de la procédure judiciaire. Les auditions des victimes mineures ainsi que les expertises psychiatriques des deux suspects devraient permettre de lever davantage le voile sur cette affaire. Rappelons que le couple est présumé innocent jusqu’à ce qu’un jugement définitif soit rendu.

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