Partager:
L’objet est serti de plus de 1.000 diamants, et est le fruit de près d’un an de travail. Au total, l’horloge pèse 12 kg, et allie des matériaux tels que le cristal et l’or, mais aussi 1.056 diamants. En outre, chaque index est orné d’une perle.
Jean-Marie Louis a imaginé une horloge hors du commun. Sa conception a nécessité beaucoup de croquis et de nombreux essais. Cet horloger explique comment il est passé de l’imagination, à la réalisation : « À partir des croquis, je commence la conception. Puis, il faut un an pour faire toute la pièce. D’autant plus qu’il y a plusieurs artisans qui travaillent dessus, et ce n’est pas simple à gérer. »
De plus, seuls des artisans liégeois ont contribué au projet, faisant de cette horloge une horloge 100 % made in Liège.
L’Île Palmier
Cette horloge s’inspire de l’île Palmier à Dubaï. Travailler sur une pièce d’une telle envergure est un défi rare pour un horloger. Chaque diamant, chaque détail du cristal, a été poncé et façonné afin de mettre en valeur le savoir-faire liégeois. « C’est quand même exceptionnel », souligne Jean-Marie Louis.
Un travail invisible
« Avant de commencer à faire des horloges, j’ai quand même travaillé pendant presque 10-15 ans dans la réparation. Et puis à un moment donné, j’ai eu envie de tourner. J’avais envie de vraiment faire les horloges », raconte l’horloger.
Mais ce qu’il veut surtout, c’est mettre en évidence tout ce travail : « Avant, tous les mécanismes étaient cachés dans les horloges. Avec cette pièce, j’ai eu envie de montrer ce qu’on fait vraiment, que ça soit visible. »
Après plusieurs mois d’exposition en Suisse dans des salons dédiés à l’horlogerie, cette pièce s’envolera dans le courant du mois de novembre vers Dubaï, où elle sera mise en vente pour une valeur estimée entre 150.000 et 200.000 euros.

















