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Ensemble et solidaires, une septantaine d’agents pénitentiaires et de pompiers ont manifesté au pied de la prison de Lantin ce vendredi. Depuis le drame du 29 mai dernier, les syndicats CSC et SLFP continuent de pointer du doigt plusieurs manquements. « Suite à l’accident, on a eu des comités de protection et de prévention au travail avec les autorités locales, donc au sein de la prison de Lantin et au sein de la zone de secours. Et ici, ils décrivent un manque de moyens et donc ils appelaient un peu au secours. Ce qu’on a fait, on a relayé leur appel au secours au fédéral », explique Julie Happaerts, secrétaire permanente pompiers – CSC.
Manque de personnel chez les pompiers
Il y a quatre mois, Maxime Coessens perdait la vie dans l’exercice de ses fonctions. Les syndicats de la zone de secours liégeoise dénoncent toujours un manque d’effectifs et de moyens indispensables pour assurer la sécurité des pompiers. Jimmy Demade, permanent de la zone de secours Wallonie – SLFP : « On doit normalement fonctionner à 75 par garde, en tout cas en zone 2 à Liège. Et pour le moment, dans mon équipe en tout cas, nous sommes 52-55, donc ça montre réellement le manque d’effectifs cruel. »
Quant à l’enquête en cours, des zones d’ombre subsistent encore. La compagne de Maxime Coessens, Christel Kupiciewicz-Coessens, a décidé de se porter partie civile. Son avocat, Renaud Molders-Pierre, explique : « L’intercommunale d’incendie est bien suffisamment organisée et bien suffisamment financée pour répondre à ce genre de problématique. Et puis il y a aussi une potentielle de responsabilité organisationnelle. Est-ce qu’à Lantin, la procédure a bien été suivie ? »
Reste à déterminer si l’incendie était de nature volontaire ou non. Le rapport de l’auditorat du travail est attendu dans les prochaines semaines.


















