Accueil Actu Régions Liège

"Ma collègue ne va pas bien": les institutrices d'une école de Jemeppe-Sur-Meuse dénoncent la violence des parents

Cette semaine, à Jemeppe-Sur-Meuse, les institutrices de l'école communale du centre ont arrêté le travail. La raison ? Elles dénoncent une agression commise par la maman d'un enfant. Et ce n'est pas le premier fait du genre.

Nous sommes au début du mois d'octobre, et une institutrice décide de confisquer le GSM d'un élève, car interdit dans l'école. Rapidement, l'enfant perd son calme. "Lorsque l'on a confisqué le GSM, il a commencé à faire une crise", témoigne Christelle Corbaye, institutrice. Le ton monte encore lorsque la mère arrive, et le GSM de l'enseignante est projeté à terre.

Pour les institutrices, c'est l'incident de trop. "Ma collègue n'est pas bien du tout. Je pense qu'elle est restée choquée suite à la violence de l'altercation", raconte Roxane Herbillon, institutrice. "Je ne sais pas si c'est la société qui veut ça, mais les parents ont de plus en plus de mal à s'exprimer calmement" explique Ameline Lemineur, professeur de philosophie et citoyenneté.

Les parents, choqués, condamnent les faits, "Ce n'est pas normal d'agresser les professeurs", "Ce n'est pas acceptable un comportement comme cela", "Je suis dans le milieu médical et parfois, on se fait agresser aussi. Mais je ne savais pas que c'était autant le cas dans les écoles", témoignent-ils.

L'enseignante agressée, elle, a été porter plainte à la police. 
 

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Commentaires

3 commentaires

Connectez-vous à votre compte RTL pour interagir.

S'identifier S'inscrire
  • Qu'on renvoie cet élève dans une école de l'enseignement spécial. Là, on pourra peut-être redresser la mauvaise éducation qu'il a reçue. La mère devrait être, en plus de la condamnation qu'elle va recevoir pour agression, déchue de ses droits parentaux .

    roger rabbit
     Répondre
  • Qu' elle prenne du repos le tant qu il faudra, puisque les coupables ne seront jamais pour le mal qu'ils ou elles font

    Jean CARLIER
     Répondre
  • Qu' elle prenne du repos le tant qu il faudra, puisque les coupables ne seront jamais pour le mal qu'ils ou elles font

    Jean CARLIER
     Répondre