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"On n'a pas l'impression de rentrer dans un bric-à-brac sale": une brocante d'un nouveau genre ouvre à Spy, comment ça marche?

À Spy, en province de Namur, un magasin de 2e main organise une brocante permanente. Si vous voulez vendre un objet, vous le déposez dans un casier et vous laissez les acheteurs choisir. Le magasin prend une commission sur la vente.
 

Dans les allées de ce magasin, on trouve de la décoration, de la vaisselle ou encore des vêtements de seconde main.

Vincent a craqué pour des jouets, mais à prix réduit. "Acheter du neuf à chaque fois, les enfants, ils jouent, ils perdent, ils déplacent, ils usent vite, ils passent très vite à autre chose et au niveau du prix il n'y a quand même pas photo non plus", explique le client. 

Moins de 5 euros pour une boîte de jouets, ce nouveau concept met à disposition des espaces en location où vous pouvez vendre vos objets. Il faut compter entre 30 et 100 euros pour quatre semaines.

"Je voulais que quand on passe la porte ici, on n'a pas l'impression de rentrer dans un bric-à-brac où c'est sale, où ça ne sent pas toujours très bon, où c'est sombre. Pour moi, ça devait ressembler à une expérience de magasin normal, si ce n'est qu'on vend des choses en seconde main", explique la propriétaire des lieux.

Depuis 5 mois, les 344 boxes sont rarement vides: clients et vendeurs sont déjà très fidèles. C'est le cas de Laurent : "Justement, le fait que ce soit de seconde main, ça évite de devoir acheter des nouvelles choses qui ont été produites alors qu'elles existent déjà, ça permet aussi d'avoir des prix beaucoup plus intéressants que dans les grandes surfaces et dans les endroits habituels", confie-t-il.

Ici, pas de négociation comme dans une brocante, mais sur chaque produit, un code-barres unique lié à un prix fixé librement par les vendeurs. Le magasin prend tout de même une marge de 25% sur les ventes.

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