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À 12 ans, Idriss Bya devient champion du monde de Qwan Ki Do: "C'est incroyable ce qu'on a réalisé en si peu de temps!"

À seulement 12 ans, Idriss Bya a décroché la médaille d’or au championnat du monde junior de Qwan Ki Do, un art martial vietnamien. La compétition s’est déroulée à Lodi, en Italie. Son père, Hakim Bya, revient sur la victoire de son fils et de son binôme. Dahan Mohamed, fondateur du jeune club Bach Ho où s’entraînent les deux champions, explique les bases de cette discipline encore méconnue du grand public, et souligne l’ascension rapide de son école.

Le 12 avril 2025 restera gravé dans la mémoire d'Idriss Bya, jeune pratiquant de Qwan Ki Do, au club Bach Ho (situé à Berchem-Sainte-Agathe). Ce jour-là, il a décroché, avec son binôme Dan Garau, deux médailles d’or aux championnats du monde junior. "C’était une journée riche en émotions, Idriss était fou de joie !", confie son père, Hakim, qui a assisté à la compétition.

Le duo a été sacré dans deux catégories : combat et technique. "Ils ont remporté deux médailles d’or en binôme, une dans la catégorie combat et une dans la catégorie technique", précise le père, visiblement encore ému.

Une troisième médaille est également revenue au club. "Chahine Dahan a décroché le bronze en catégorie combat", ajoute Dahan Mohamed, le maître du très récent club Bach Ho, qui voit déjà ses élèves briller sur la scène mondiale.

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Idriss n’en est pas à ses débuts. Il pratique les arts martiaux depuis l’âge de 5 ans. "Il a commencé par le kung-fu, puis, vers 9 ans, il s’est lancé dans l’aventure du Qwan Ki Do. Il a ensuite interrompu un temps sa pratique, avant de reprendre avec le club Bach Ho, qui l’a propulsé vers la consécration mondiale", retrace son père, fier du chemin parcouru. 

Un art martial complet 

Le Qwan Ki Do est un art martial sino-vietnamien fondé en 1981, qui puise ses racines dans le Viet Vo Dao. Il met en avant la transmission du savoir et l’autonomie dans la pratique. "Le maître transmet son savoir à ses élèves, mais l’élève doit ensuite créer son propre art martial", explique Dahan Mohamed, fondateur du club Bach Ho. 

Le créateur de cette discipline, le maître Pham Xuan Tong, joue un rôle actif dans son développement. "Il vient chaque année en Belgique pour enseigner, à travers un stage, les fondements de son art", ajoute Dahan Mohamed. Ce dernier rappelle aussi que "c’est le premier maître à avoir fait des représentations à Bercy, à Paris, pour faire connaître le Qwan Ki Do au grand public". 

Le sport en question est un mélange de plusieurs disciplines. "C’est un art martial complet, qui est divisé en deux vastes volets: les démonstrations techniques, appelées quyen (l’équivalent des katas en karaté), et les combats", précise le maître des jeunes champions. 

Un club belge qui frappe fort

L'académie Bach Ho, basée à Berchem-Sainte-Agathe, a été fondée à la fin du mois d’août 2024. "J’ai créé le club à la suite d’une demande de pratiquants. Mon ancien instructeur a dû arrêter l’enseignement pour des raisons de santé, j’ai donc passé tous les examens pour devenir professeur et ouvrir mon école de Qwan Ki Do", raconte Dahan Mohamed. 

En moins de neuf mois d’existence, il a déjà hissé trois de ses élèves sur le podium mondial. "C’est incroyable ce qu’on a réalisé en si peu de temps !", conclut-il, avec fierté. 

Avec deux médailles d’or pour Idriss Bya et Dan Garau, et une de bronze pour Chahine Dahan, le club Bach Ho signe une entrée fracassante dans le monde du Qwan Ki Do international. 

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