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Deux personnes se filment debout sur un métro en marche : « Les conséquences peuvent être dramatiques », dit la STIB qui va porter plainte

Par RTL info
À Bruxelles, deux personnes se sont filmées debout sur un métro en circulation. Diffusée sur internet, la vidéo choque : la STIB a tenu à réagir et prévient qu’elle n’en restera pas là.

Jean-Luc (nom d’emprunt) travaille pour la STIB, la société de transports en commun de Bruxelles. Depuis quelques temps, une vidéo assez troublante circule entre collègues : deux jeunes se filment, perche à selfie à la main, debout sur un métro en pleine marche. Choqué par ces actes extrêmement dangereux, il a voulu les partager via notre bouton orange Alertez-nous.

La vidéo a de quoi surprendre : on y voit tout d’abord deux personnes frauder en sautant par-dessus les portiques d’une station, avant de les voir grimper sur un métro à l’arrêt pour ensuite se positionner debout sur le haut d’un wagon, caméra à la main pour filmer leurs « exploits » mais également filmé par des « complices », stationnés plus loin.

Cagoulés et munis d’écharpe pour aider à cacher le visage, les deux aventuriers sont bien au courant de l’illégalité de ce « train-surfing », pratique qui consiste donc à se positionner sur les toits de bus, tram, métro, bus, dans le but de se procurer des sensations fortes. Contactée, la STIB a tenu à réagir par l’intermédiaire de son porte-parole.

« Nous prenons cette vidéo très au sérieux. C’est non seulement un comportement très dangereux pour les personnes sur le métro mais aussi pour les voyageurs ainsi que pour le conducteur. Un coup de frein ou un freinage d’urgence n’est jamais impossible : imaginez qu’ils chutent sur le côté, ou encore devant le métro : les conséquences peuvent être dramatiques », explique Guy Sablon, porte-parole pour la société bruxelloise.

Si la STIB précise la rareté de ce genre de comportement illicite, « cela fait 16 ans que je travaille pour la STIB, et je n’ai eu connaissance que d’un seul cas similaire, en 2019 », précise le porte-parole, elle n’en restera cependant pas là.

« Nous allons porter plainte auprès du parquet car c’est un acte extrêmement grave. De plus, le fait que l’affaire soit porté devant les tribunaux n’exclut pas une sanction de notre part si nous retrouvons les auteurs », précise Guy Sablon, qui tient à rappeler la dangerosité et la répréhensibilité de ces faits.

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