Accueil Actu Vos témoignages

Lorsqu’une voiture marque l’arrêt, perd-elle sa priorité de droite ? La règle a été modifiée il y a quelques années

Par RTL info avec Fanny Linon
Vous circulez sur une voie lorsqu’à une priorité de droite, vous constatez que la voiture ne s’engage pas. Pouvez-vous vous avancer ? C’est la question du jour de Laurence.

Laurence se questionne sur des habitudes des automobilistes. Elle remarque qu’elle se fait encore régulièrement griller la priorité de droite donc elle se pose cette question: lorsqu’une voiture marque l’arrêt, perd-elle sa priorité de droite ?  

Quelles sont les règles en place ? Cela peut paraitre surprenant, mais c’était bien la règle jusqu’en 2007. Avant cette année-là, si un conducteur venant de droite s’arrêtait, il perdait sa priorité.

Même si cette règle a été supprimée il y a bientôt 20 ans, de nombreuses personnes ne sont toujours pas au courant de ce changement. Voici un petit rappel des règles actuelles : le conducteur qui arrive à votre droite conserve sa priorité même s’il s’arrête.

À un carrefour sans feux ni panneaux de signalisation : c’est toujours la priorité de droite qui s’applique. Elle est aussi d’application dans les parkings et sur les places.

La priorité de droite ne s’applique pas aux conducteurs qui viennent d’une sortie privée, d’un parking ni d’un chemin de terre et ce, même si les premiers mètres sont bétonnés. Effectuer une manœuvre vous fait aussi perdre la priorité. Par exemple ; changer de bande de circulation, sortir d’un stationnement, faire demi-tour ou marche-arrière.

Griller une priorité est une infraction du deuxième degré entrainant une mise en danger indirecte de la sécurité des personne. Ainsi, vous risquez une déchéance du droit de conduire de 8 jours à 5 ans et une amende allant de 160 à 2000 euros. Le montant peut même être doublé en cas de récidive dans les trois ans.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

La surexposition des enfants aux écrans inquiète : que peuvent faire les parents ? Voici quelques conseils

Le Conseil supérieur de la santé met en garde : dans son dernier rapport, il énumère les risques réels liés à une surexposition, des enfants et des jeunes, aux écrans. Au-delà du constat, le Conseil aborde aussi les solutions. Comment protéger les plus jeunes ? Pour la plupart des experts, il ne faut pas forcément interdire totalement les écrans, mais il est important de bien en limiter l’accès.