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Un des chirurgiens "refuse" de s'occuper du fils de Céline: que s'est-il passé à l'hôpital d'Arlon?

Céline et son fils Justin ont vécu une histoire dont ils se seraient bien passés à l'hôpital d'Arlon. Le jeune garçon a dû être opéré d'une péritonite au début du mois. À ce moment, il se trouve en France, chez son papa, et est donc opéré dans un hôpital français. Après deux semaines de repos, Justin retourne à l'école, mais il est rapidement pris de chutes de tension qui l'obligent à rentrer chez lui plus rapidement que prévu. 

Après un passage chez le médecin pour faire une prise de sang, il s'avère qu'un début d'infection est présent. Pas le choix, il faut aller à l'hôpital. 

Arrivé à l'hôpital d'Arlon, "mon fils a été très bien pris en charge par tout le monde", souligne la maman. Après un scanner "qui montre un abcès de 6 cm avec infection, nous sommes dirigés en pédiatrie", raconte-t-elle encore. C'est à ce moment que la visite va prendre une tournure imprévue.

Il a refusé aux deux

"Dans un premier temps, on m'a dit qu'un des chirugiens était occupé par une opération jusque 15h. Ça ne posait aucun problème, nous pouvions attendre". 

Si le personnel de pédiatrie était "adorable", le spécialiste va surprendre. Une fois 15h passées, le docteur "refuse de venir voir mon fils, car ce n'est pas dans cet établissement qu'il a été opéré et qu'il ne passe pas derrière les autres", s'offusque Céline.

Personne ne comprend vraiment la situation et malgré les tentatives de désamorçage de l'équipe, rien n'y fait : "La cheffe de service de pédiatrie ainsi que la pédiatre lui ont téléphoné, et il a refusé aux deux".

S'en suit alors une scène assez chaotique où l'option d'emmener Justin dans un autre hôpital est évoquée. Finalement, un autre médecin a pu venir "en habit de bloc opératoire" pour ausculter Justin et lui prescrire deux antibiotiques.

L'opération étant trop récente, il était risqué d'opérer de nouveau. "Il a été très correct, il a pris le temps de nous rassurer", souligne Céline, reconnaissante. Mère et fils ont pu quitter l'hôpital vers "16 ou 17h". 

Un service de médiation existe

Contacté, l'hôpital apporte une version plus nuancée de cet épisode. Selon l'établissement, le caractère non-urgent de l'intervention a été signalé au service de chirurgie. L'opération qui était en cours n'a donc pas été interrompue. De plus, le spécialiste serait monté au service de pédiatrie par la suite, mais Justin et sa maman n'étaient plus là.

L'hôpital ajoute qu'en cas de besoin, il existe un service de médiation qui agit de manière neutre et qui fait le lien entre les deux parties. 

Un bon repos nécessaire

Maintenant, Justin est toujours à la maison. "Il doit rester sous surveillance. Il est au repos complet. Si jamais le traitement ne fonctionne pas, il faudra le réopérer dans 5 ou 6 semaines". Heureusement, le jeune garçon s'organise avec ses copains pour ne pas prendre trop de retard sur ses cours. "Il est en contact avec eux via les réseaux sociaux. Ils lui envoient leurs notes de cours". "C'est plus facile pour eux avec toutes ces technologies que pour nous à l'époque", rigole la maman. 

Après cette expérience éprouvante, Céline reste énervée : "Je ne demande rien, mon fils se porte bien, mais je veux dénoncer ce comportement d'autant que les pédiatres m'ont dit que ce n'était pas la première fois". 

Elle compte écrire à l'hôpital et contacter le service de médiation une fois que ses émotions seront redescendues, "à tête reposée".

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Commentaires

4 commentaires

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  • Histoire d'égo ?

    Claude OLIVIER
     Répondre
  • C'est honteux de voir de telles choses à notre époque!!!

    Eddy PONDANT
     Répondre
  • Après le "fais ton pansement toi-même", voilà le refus d'opérer. Cet hôpital cumule les "bad buzz" ! Trop de tensions et des médecins débordés, peut-être ?

    roger rabbit
     Répondre
  • La chirurgienne n'a probablement pas bien compris le serment d'Hippocrate... Elle devrait peut-être réviser sa matière !

    Philippe JOHNEN
     Répondre