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Faut-il être bilingue pour trouver un emploi en région bruxelloise?

Selon des statistiques de l’Observatoire bruxellois de l’emploi, 52% des offres d’emploi exigent des connaissances linguistiques. Cela montre l'importance de l'apprentissage des langues pour espérer trouver un travail dans la capitale. Un phénomène qui s'explique simplement, comme le relate Gregor Chapelle, directeur général d'Actiris, sur le plateau du RTL Info 13h. 


"Quand on connait le néerlandais, on a accès à 2 fois plus d’offres d’emploi"

"On est dans une économie de services, c’est à dire en contact avec le client donc les employeurs veulent que leurs travailleurs parlent la langue du client donc beaucoup d’employeurs bruxellois demandent la connaissance du néerlandais", explique le directeur. Avant d'ajouter: "Quand on connait le néerlandais, on a accès à deux fois plus d’offres d’emploi donc on a deux fois plus de chances de trouver un emploi"

Si la maîtrise du néerlandais a son importance, il ne faut pas pour autant négliger le français et l'anglais, deux langues également très utiles en région bruxelloise. "Les trois langues principales sont d’abord le néerlandais mais aussi le français et l’anglais", insiste Gregor Chapelle.

A Actris, selon son directeur, certains chercheurs d'emploi viennent d'arriver en Belgique et n'ont donc pas effectué leur scolarité en français ou en néerlandais. Pour eux, l'apprentissage du français se révèle alors primordial. 


"Il faut avoir la motivation de commencer à apprendre"

"La bonne nouvelle c’est qu’avec l’argent du contribuable, en tant que service public d’emploi, Actiris a des solutions à proposer aux chercheurs d’emploi. Il ne faut pas être bilingue pour trouver un emploi. Il faut avoir la motivation de commencer à apprendre et là nous avons des solutions à proposer", affirme le directeur. 

Selon lui, l'atout d'une ville comme Bruxelles, c'est d'être "la capitale la plus cosmopolite au monde, juste après Dubaï". "Ça veut dire que les habitants de Bruxelles sont déjà multilingues. Ils parlent déjà l’arabe, le polonais ou le turc. Donc apprendre une deuxième langue, le néerlandais ou l’anglais est beaucoup plus facile", conclut-il.

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