Accueil People News

L'humoriste Tristan Lopin violé à 13 ans, il parvient à en rire dans son spectacle: "Quand j'ai écrit ça, je me posais plein de questions"

Tristan Lopin était l'invité de Léa Salamé ce samedi dans Quelle Époque. Dans l'émission, l'humoriste de 36 ans, connu pour sa bonne humeur, est revenu sur un moment tragique de sa vie. Il a été violé à l'âge de 13 ans. Se morfondre? Pas question. Comme thérapie, il choisit d'en parler, à son public, au détour de sketchs. Et à en croire la présentatrice, "c'est drôle". Le choix du sujet est plutôt surprenant pour un spectacle d'humour et paradoxalement, le principal intéressé explique qu'il a eu cette idée quand "il était au plus mal", après une rupture amoureuse: "J'ai écrit ça pendant le confinement quand je me posais plein de questions. Je n'étais vraiment pas bien, j'ai passé deux mois à pleurer tous les matins en me réveillant avec des hurlements, seul chez moi, j'étais vraiment au fond du fond. Je me suis dit que ce n'était pas normal d'être comme ça à cause de quelqu'un", commence-t-il.

Si la vidéo ne s'affiche pas, cliquez ICI

Il continue: "J'ai eu le temps de brasser un petit peu ce qu'il se passait dans ma tête et ce viol est remonté à la surface même si j'avais le sentiment d'être passé à autre chose, d'avoir digéré l'information, et j'ai commencé à coucher un peu sur le papier cette histoire."

L'humoriste a aussi voulu marquer la différence avec son premier spectacle dans lequel il apparaît beaucoup plus "solaire": "Ce n'est pas que j'ai menti, mais c'est aussi intéressant de montrer aux gens que les personnes qui vous entourent qui ont l'air très sympas et toujours de bonne humeur sont des gens à qui il est arrivé des choses et de ne pas s'arrêter à une image que les gens renvoient."

Le Français dit avoir osé parler de son viol 5 ans plus tard, que son agresseur a écopé de 2 ans de prison avec sursis et 5.000€ d'amende. "Avec les 5.000€, je me suis acheté un Dyson", plaisante Tristan Lopin. Il dit vouloir montrer que tout ça "n'a aucun sens". Il conclut avec un mot pour les victimes qui ne sont pas écoutées.

À lire aussi

Sélectionné pour vous