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Nico En Vrai: de la viralité des réseaux sociaux aux scènes de spectacle

L'humoriste belge, Nicolas Lacroix, plus connu sous le nom de Nico En Vrai, raconte son parcours, de la célébrité sur les réseaux sociaux à ses débuts sur scène, en passant par la création de son premier spectacle "Trop Gentil".

Votre premier spectacle est baptisé "Trop gentil", vous faites le tour de la Belgique, de la France et de la Suisse. Est-ce que ça a toujours été votre rêve d'enfant ?

C'est fou, je ne réalise pas tout à fait et je crois qu'il vaut mieux et je me laisse porter par le vent. D'après ma mère, c'est très chouette.

Est-ce que vous êtes vraiment trop gentil dans la vraie vie ?

Paraît-il, mais, je ne me suis pas autoproclamé trop gentil. J'ai créé le spectacle avec GuiHome vous détend, entre autres, et qui m'a dit : "En fait, ta vie est un vaudeville". Et quand je lui expliquais tout ce qui m'arrivait au quotidien. Il m'a dit : "Mais en fait, on l'a le titre de son spectacle".

Dans "Trop gentil", il y a trop.

Moi, je préfère le prendre comme une force en me disant, il faut s'en servir comme si c'était un superpouvoir, on essaie en tout cas de l'amener à ça, parce qu'aujourd'hui c'est difficile en 2024 quand on est trop gentil. Et du coup, ça peut parler aussi à plein de gens qui le sont dans la vie. Et c'est chouette, c'est une thérapie qu'on fait tous ensemble.

Votre carrière, elle a commencé sur les réseaux sociaux avec comme pseudo "Nico en vrai". On a l'impression que vous avez beaucoup d'autodérision, ça part de vous ?

Oui, tout à fait. L'autodérision, c'est vraiment génial. C'est pouvoir rire des autres, mais surtout de soi et j'aime ça. On se dit que rire des autres, c'est un peu plus facile évidemment que de rire de soi, mais ça l'est tout autant pour moi.

Les chiffres sont impressionnants sur les réseaux sociaux : presque un million sur Instagram, 2 millions sur Tik Tok. Comment vous en êtes arrivé à des chiffres aussi énormes ? 

J'ai commencé pendant le confinement et puis de fil en aiguille, ça s'est agrandi. Et c'est vrai que tout va vite aujourd'hui, avec les réseaux. Et donc c'est encore un truc où je me dis "waouh", j'aime bien le faire et je ne m'arrête pas aux statistiques en regardant qu'est-ce qu'à fait telle vidéo, sinon on devient fou. 

Est-ce que faire rire sur scène, c'est la même chose que faire rire en vidéos ?

Non, parce qu'en plus, on a la réaction immédiate des gens sur scène et c'est ça qui porte aussi, qui fait que c'est du donnant donnant en énergie, ils donnent de l'énergie, je donne de l'énergie. Ce n'est pas la même chose sur les réseaux, où on peut refaire une vidéo dix fois avant de la poster.

Et c'est ça que j'aime bien avec le spectacle vivant, c'est que les gens, ils viennent voir un spectacle, ils sont conditionnés à ça, ils ont fait de la route, ils s'installent. Et donc, je n'ai encore jamais vu ça et je touche du bois, mais personne n'a fait nul comme on pourrait faire sur les réseaux.

Le fait d'avoir commencé votre carrière sur les réseaux sociaux, ça vous a appris plein de métier, vous êtes comédien, mais aussi monteur, vidéaste, infographiste. Où est-ce que vous allez vous arrêter ?

Je ne sais pas. En tout cas, j'ai envie de toucher à un maximum de choses. Je tourne vite en rond, j'ai l'impression et donc j'ai toujours envie de tester d'autres trucs.

Votre passion pour le rire a commencé en famille, vous pouvez nous raconter ?

Ma grand-mère m'a emmenée voir une pièce de théâtre à Crupet. Et je me suis dit en fait, c'est génial, ils ont l'air de bien s'amuser. J'avais d'ailleurs essayé d'introduire cette troupe, mais ce n'étaient que des adultes et moi, j'avais huit ans.

Et puis, il y a des sketches d'humoristes que je voyais à la télévision et que je reproduisais en classe. Le vendredi après midi au tableau, je faisais des sketches et ça et les élèves, que j'ai côtoyés en primaire, me le rappellent encore.

Vous dites que vous aviez à l'époque deux personnes en vous, qu'est-ce que ça veut dire ? 

C'étaient les profs qui me disaient ça, moi, je n'étais pas du tout turbulent, à l'extrême inverse, j'étais dans ma bulle, je ne voulais pas qu'on m'interroge, j'étais très timide. Et puis il y avait le vendredi après midi, comme je dis au tableau devant tout le monde où je faisais mes sketches et du coup, mes profs disaient toujours il y a deux personnes en lui.

Vous dites dans le spectacle, "c'était mieux avant".

Je pense qu'on pourra toujours dire que c'était mieux avant. C'est vrai que dans le spectacle, il y a de la nostalgie, mais pas trop. C'est une petite ligne du temps : ce qu'il y avait avant, ce qu'il y a maintenant, ce qu'il y aura plus tard, par exemple les dictées dans dix ans, ce sera du Aya Nakamura et des choses comme ça. Et puis, j'écoute des choses musicalement parlant, très anciennes, j'ai l'impression d'être un peu vieux dans mon coin. 

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