Rencontre avec Kenza Ameloot : Miss Belgique 2024 dévoile ses aspirations, son engagement et son parcours hors du commun

Kenza Johanna Ameloot, notre nouvelle Miss Belgique depuis le 24 février 2024, originaire de Gand, a été élue le 24 février dernier au Plopsatheater à La Panne.

"C'est une princesse et elle me ressemble"

Un rêve pour la Flamande, qui regardait le concours depuis toute petite avec sa maman. Mais ce qui l'a convaincue de participer à son tour, c'est une certaine Miss Belgique 2012.

"Dans le temps, je ne voyais pas de princesse sur la télé, les émissions d'enfants avec la même couleur de peau que moi. Quand j'ai vu que Laura Beyne est devenue Miss Belgique, je me suis dit wow c'est une princesse et elle me ressemble".

Pourtant, être Miss peut parfois s'avérer compliqué. Et oui, Kenza n'a plus une minute à elle depuis son sacré. "Ça fait trois semaines que j'ai un planning full" affirme-t-elle.

Malgré sa charge de travail après avoir remporté le concours, elle compte bien reprendre ses études : "C'est quelque chose qui fait partie de mes projets à moyen terme".

Être miss, cela signifie être célibataire ?

Autre complication quand on est Miss, selon certaines rumeurs, une fois couronnée, il faut devenir célibataire. Elle qui est avec son copain depuis presque deux ans dément cette affirmation : "Je pense que c'est nécessaire qu'on ait nos propres vies et que ça ne se mélange pas. Donc non, je ne le quitte pas".

"On essaye d'aider les gens là-bas"

Kenza a également une particularité par rapport à nos anciennes Miss : elle parle couramment trois langues. "J'ai appris le français via ma maman rwandaise, qui le parlait au Rwanda. Avec mon père, je parle néerlandais" explique-t-elle.

La jeune femme est d'ailleurs engagée dans des actions caritatives au Rwanda : "On essaye d'aider les gens là-bas aussi".

Sarah, sa cousine, a d'ailleurs une œuvre de charité pour "aider une famille albinos qui n'a pas d'argent". "Elle est en train de construire leur maison en ce moment pour qu'ils aient une maison et qu'ils puissent aller à l'école et être protégés."

Ses parents aident aussi des gens dans le pays et la jeune femme espère "un jour faire la même chose au Rwanda".