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Après avoir entamé un master en politiques publiques à la prestigieuse université américaine, la future reine de Belgique pourrait être concernée par une décision de l’administration Trump visant à restreindre l’accueil des étudiants étrangers. Une décision néamoins bloquée pour le moment par un juge.
La princesse Élisabeth de Belgique, héritière du trône, a entamé en septembre 2024 un master en politiques publiques à la Harvard Kennedy School, après avoir obtenu son diplôme de bachelier en Histoire et Politique à l’Université d’Oxford en juillet dernier. Ce nouveau chapitre de son parcours universitaire devait la conduire pendant deux ans à étudier les processus décisionnels des hommes politiques, les relations internationales et les droits de l’homme, ainsi que la psychologie comportementale appliquée à la politique.
Mais l’annonce récente d’une mesure prise par l’administration Trump jette une ombre sur cette expérience. La décision révoque l’autorisation donnée à l’Université Harvard d’accueillir des étudiants internationaux sur le sol américain. Cela dit, un juge a temporairement suspendu cette décision.
Harvard réagit fermement
Si la mesure était appliquée, elle contraindrait les étudiants étrangers à changer d’établissement ou risquerait de les priver de leur statut de résident légal. En réponse à cette nouvelle mesure, l'université réagit et attaque en justice l'administration Trump sur l'interdiction d'accueillir des étudiants étrangers.
Le Palais Royal reste vigilant
Le Palais Royal suit la situation de près. "La princesse Élisabeth vient de terminer sa première année", a déclaré Lore Vandoorne, porte-parole du Palais. "L’impact de cette décision – ou s’il y en a un – ne sera précisé que dans les jours ou les semaines à venir. Nous étudions actuellement la situation."
Le directeur de la communication du Palais, Xavier Baert, appelle quant à lui à la prudence : "Il faut regarder la situation avec sérénité et attendre. Tant de choses peuvent encore se produire".


















