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Été 1936. Le jeune René Magritte est en passe de percer lorsqu’il est convié dans un domaine anglais à une exposition d’art exclusive réunissant Salvador Dalí, Lee Miller et Man Ray. Mais ce qui devait être une rencontre festive vire au drame : au lendemain d’une nuit de folie, Magritte se réveille aux côtés du corps sans vie d’une jeune artiste, sans aucun souvenir de ce qui s’est passé.
Alors que Scotland Yard lance l’enquête et enferme tous les invités, Magritte doit prouver son innocence. Dans cette atmosphère étouffante où chaque indice se révèle trompeur et où chaque invité devient suspect, se dessine un huis clos haletant, dans la plus pure tradition des grands thrillers à la Agatha Christie.
Hans Herbots séduit par un projet belge et international
Hans Herbots, déjà réalisateur du « Serpent » ou de « Paris Has Fallen », raconte comment il a rejoint le projet : « J’étais à Paris en train de travailler sur « Paris Has Fallen » il y a trois ans, et j’ai reçu un coup de fil de Panenka, une boîte de production belge qui avait reçu une idée exceptionnelle pour une série surréaliste. Comme je travaillais surtout à l’étranger, j’avais envie de revenir. C’était un projet idéal parce qu’il était d’origine belge, avec pas mal de comédiens belges, mais aussi une dimension internationale. »

À la question de savoir comment décrire la série, Hans Herbots répond : « Parfois, je dis que c’est vraiment une praline belge, une petite délicatesse. Il y a le genre et le suspense, mais aussi de l’humour. Il y a du drame, de l’émotion et beaucoup de surréalisme également. Mais c’est surtout une histoire captivante, avec énormément de suspense. »
La série est coproduite avec RTL play, ce qui a permis de donner vie à un projet ambitieux : « La coproduction avec RTL, c’était chouette. J’ai beaucoup découvert le monde de RTL, qu’on ne connaît pas tellement en Flandre. On est vraiment très contents de tous nos partenaires, parce que c’est une série qui demande beaucoup de budget : les décors, les costumes des années 30… Et c’est grâce à eux qu’on a pu réaliser tout ça. Donc c’était très agréable, et j’espère pouvoir le refaire un jour. »
Des clins d’œil à Magritte et un casting marquant
L’univers du peintre belge a directement inspiré l’esthétique de la série. « C’était chouette parce qu’on pouvait jouer avec toutes les images que Magritte a créées. Comme il est très visuel, on a pu intégrer les nuages, le chapeau, la pipe… On a essayé de parsemer toutes ces références dans la série, et je pense qu’on a réussi. Le spectateur doit pouvoir repérer ces petits clins d’œil. C’est un petit plus, et quand on regarde la série, c’est chouette. »
Le rôle principal est confié à Pierre Gervais. Un choix évident pour le réalisateur : « Un casting, c’est toujours particulier parce qu’il faut trouver un acteur avec une vraie personnalité. Je ne connaissais pas Pierre, mais notre directeur de casting bruxellois, Michael Beer, nous l’a présenté. Je l’ai rencontré et j’ai tout de suite aimé sa personnalité. Malgré sa grande taille, il essaie toujours de se cacher un peu, et je cherchais justement quelqu’un qui pouvait être ce jeune René Magritte, pas trop sûr de lui, en quête de quelque chose. Pierre avait tout ça. »
Retrouvez la série « Ceci n’est pas un crime » prochainement en streaming sur RTL play et sur RTL tvi.



















