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Invité sur bel RTL dans l’émission « Ils mériteraient d’être dans le journal », Éric Antoine est venu présenter son Dictionnaire jubilatoire de la magie et de l’illusion, un ouvrage où il explore, lettre par lettre, les grands concepts de son univers. Parmi eux : l’hypnose, un art qui suscite curiosité et parfois controverse, notamment autour de l’existence de « barons », ces complices parfois utilisés dans les spectacles.
Les barons, ces complices discrets sur scène
Interrogé par Benjamin Maréchal sur ce terme méconnu du grand public, Éric Antoine a expliqué : « Un baron, c’est un complice plus ou moins préparé. C’est peut-être un complice, vraiment quelqu’un que tu paies, qui est dans ta liste de salaire et qui est dans la salle et que tu fais monter sur scène. Ou c’est un spectateur que tu rends complice ». Il détaille le procédé : « Tu vas allumer ton micro, et quand tu l’éteins, tu lui dis : ‘Quand je ferai ça, vous faites ça.’»
Ces méthodes permettent de renforcer l’effet du spectacle, sans nécessairement recourir à une véritable hypnose, ce qui peut entretenir une certaine confusion auprès du public.
Messmer hypnotise-t-il vraiment ?
Le nom de Messmer, incontournable figure de l’hypnose de scène, est rapidement arrivé sur la table. Éric Antoine a été clair : « Messmer, il hypnotise vraiment. » Il a rappelé que certaines personnes sont particulièrement sensibles à l’hypnose : « Il y a environ 10 % de la population qui y est très réceptive, et 1 % qui l’est de façon extrême. Donc imaginez : dans une salle de 5.000 personnes, Messmer en a déjà une cinquantaine avec qui il peut faire n’importe quoi. »
Tout en reconnaissant que certains spectacles font appel à des complices, il précise : « Vous pouvez lui dire qu’il y a des complices en hypnose, c’est connu. Et lui va vous dire : je n’en utilise jamais. »
Pendant l’entretien, Éric Antoine a aussi tenu à faire la différence entre l’hypnose de spectacle et l’hypnose médicale : « Ce n’est pas du tout la même chose, ce n’est pas le même processus. » Il explique d’ailleurs s’y être formé à une époque où son avenir était encore flou : « Quand j’étais jeune, je ne savais pas ce que j’allais faire. J’ai commencé des études de psycho en me disant que si je ne réussissais pas dans le théâtre, je deviendrais psy. »
Retrouvez l’émission de Benjamin Maréchal, « Ils mériteraient d’être dans le journal », en streaming sur RTL play et du lundi au vendredi, de 8h30 à 10h, en direct sur bel RTL.
