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Alors que s’ouvre une nouvelle ère au Luxembourg avec l’intronisation officielle de Guillaume comme Grand-Duc, c’est d’abord un homme simple et profondément attaché à sa famille qui se dévoile au micro d’Alix Battard. Aux côtés de son épouse Stéphanie, il partage une vision intime de son quotidien, loin de la solennité des grands discours. « Ça fait treize ans que nous sommes mariés. Avec les années, on se complète de mieux en mieux », confie-t-il. Un équilibre que Stéphanie complète avec bienveillance : « On a vraiment appris à connaître les forces et les faiblesses de chacun. »
Lui, extraverti et spontané. Elle, plus discrète mais tout aussi attentive. « Guillaume va vers les gens », explique-t-elle. « Je suis moins extravertie que mon mari, c’est sûr. Moi, spontanément, ce que j’aime, c’est laisser les gens venir à moi, écouter leur histoire, leurs projets. »
La famille avant tout
Le couple princier élève deux jeunes enfants : le prince Charles, 5 ans, et le prince François, 2 ans. Un défi dans une vie désormais rythmée par les devoirs d’État. Mais pour eux, l’essentiel reste immuable : la qualité du temps passé ensemble.
« Les enfants, sans doute, nous les verrons peut-être un petit peu moins », reconnaît Stéphanie. « Mais ce qui est très important, c’est qu’ils sentent que quand on est là, on est là complètement. C’est papa et maman qui sont là entièrement. » Elle insiste sur une réalité partagée par de nombreux parents aujourd’hui : « Toute personne a besoin de laisser son téléphone, d’être là pour ses enfants, de leur consacrer pleinement du temps quand on est avec eux. »
Et malgré un emploi du temps très chargé en ce moment, elle l’assure : « Mes enfants font partie de mes priorités, c’est certain. »
La solidité du couple tient aussi à de petits rituels. L’un d’eux est devenu un moment précieux, quasi immuable : « Ça paraît un peu bateau, mais c’est très vécu. On parle, j’aime parler à mon mari. Et ça me manque quand on n’a pas l’occasion de le faire. Surtout quand l’un de nous deux est en voyage. Une fois que les enfants sont couchés, on se pose quasiment toujours au même endroit et on parle. »
Un moment de décompression qui les aide à rester connectés l’un à l’autre, même dans les journées les plus chargées. « Parfois, on parle du Luxembourg, de ce qui s’est passé, mais souvent, on parle des enfants, de nos préoccupations de la journée. Et ça lance la soirée », ajoute Guillaume.
La cuisine comme échappatoire
Dans un emploi du temps bien rempli, le nouveau Grand-Duc s’accorde tout de même des moments de déconnexion. Et c’est derrière les fourneaux qu’il se ressource : « Quand je commence mes vacances, je me mets aux fourneaux. C’est quelque chose que je n’ai malheureusement pas le temps de faire tous les jours. Mais la cuisine a toujours été une passion, une façon de m’évader. »
Quant à sa spécialité ? Il reste modeste : « Il y a plein de styles de cuisine que j’aime beaucoup. Donc c’est la cuisine du moment. »
Un lien fort avec la Belgique
Originaire de Belgique, Stéphanie reste profondément attachée à ses racines. Un lien qu’elle continue à préserver : « Mes deux parents étaient belges. La plupart de mes frères et sœurs habitent en Belgique, certains même près de Tournai où j’ai grandi. C’est sûr que nous allons leur rendre visite, et je compte bien continuer à les voir. »
Et Guillaume souligne la richesse des liens familiaux : « Il y a une belle complicité avec tous les cousins. » Stéphanie sourit : « La plupart sont plus âgés, mais j’ai un frère qui a deux petits garçons qui ont quasiment le même âge que les nôtres. »
Dans ce nouveau chapitre, le couple veut rester fidèle à ses valeurs. « Mon père et ma mère m’ont toujours dit : « Quand tu entreras dans cette nouvelle fonction, reste toujours fidèle à toi-même. » Je pense que c’est un très bon conseil, et mon père l’a appliqué. L’authenticité. »
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