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Succession oblige, l’aîné des 5 enfants du Grand-Duc Henri et de la Grande-Duchesse Maria Thérésa, Guillaume prendra la place de son père dès aujourd’hui. Il fêtera ses 44 ans le mois prochain. Il a fait ses études primaires et secondaires au Luxembourg avant d’enrichir son parcours scolaire en Suisse, en France et au Royaume-Uni dans le domaine des sciences politiques et des lettres.
Il a aussi suivi une formation militaire dans la même académie royale que les princes William et Harry d’Angleterre. Guillaume de Luxembourg est polyglotte. Il parle couramment le luxembourgeois, français, allemand, anglais et espagnol. Le futur Grand-Duc est un fan de sport de glisse comme le ski. Il aime d’ailleurs le grand air et a évolué au sein du scoutisme.
Amoureux de la musique, il a fait partie d’une chorale et même d’un groupe de rock. Sa passion pour la musique, il la partage avec sa femme, la comtesse belge Stéphanie Delannoy. Il l’a rencontrée chez des amis il y a une vingtaine d’années. Il l’a épousée en 2012 et ensemble ils ont eu deux petits garçons.
Quels défis pour le nouveau Grand-Duc ?
Son principal défi, c’est de moderniser la couronne luxembourgeoise. Le rôle des monarchies constitutionnelles est de plus en plus critiqué aujourd’hui. Quant à sa pertinence et à son coût, il va donc devoir légitimer son rôle. Le nouveau monarque devra également faire figure d’unité dans un pays très cosmopolite avec beaucoup de résidents étrangers.
Enfin, dans un contexte d’instabilité politique globale, le Luxembourg, bien que petit, est engagé dans les grandes problématiques : sécurité, migration, solidarité européenne, changement climatique. Le Grand-Duc Guillaume devra incarner un leadership moral, diplomatique, être un bon interlocuteur intérieur et extérieur.
