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Connu pour ses textes de rap parfois provocateurs et son passage à la télévision aux côtés de Jérôme de Warzée, James Deano est aujourd’hui en pleine reconversion artistique. Invité de l’émission « Ils mériteraient d’être dans le journal » sur bel RTL, l’artiste bruxellois est revenu sur son nouveau projet : un spectacle intitulé « Hors antenne », à découvrir en novembre et décembre au Théâtre de la Toison d’Or à Bruxelles.
À bientôt 46 ans, James Deano assume ce virage artistique important. « Alors je fais plus de stand-up que de chant. Parce que mon objectif du moment, c’est vraiment le stand-up à fond, je dirais jusqu’à mes 50 ans », confie-t-il. Si l’humour a aujourd’hui pris le dessus, la musique reste bien présente dans son univers scénique… et dans ses souvenirs. L’occasion de revenir sur une anecdote savoureuse autour d’un titre particulièrement embarrassant, écrit lorsqu’il n’avait que 17 ans.
« Branleur de service » : la chanson qui a atterri… dans la voiture de sa mère
En 1997, alors qu’il débute dans le rap, James Deano écrit une chanson humoristique qu’il enregistre et sort en CD. Son titre ? « Branleur de service ». Tout un programme. « C’était une chanson dans laquelle j’expliquais comment ça se déroulait… Elle faisait rire les copains », raconte-t-il.
Mais très vite, le jeune rappeur est confronté à la réalité : « Trois jours après, je vois le CD dans la voiture de ma mère… » Une situation aussi gênante qu’instructive pour lui : « C’est là que j’ai compris que quand on sort quelque chose officiellement, ça peut se retrouver dans les oreilles de gens qu’on n’a pas envie. Et c’est un problème. »
Quant à la réaction maternelle ? « Je crois qu’elle a fait comme quand on surprend son fils en train de se… Elle a fait semblant de rien », lâche-t-il. Une leçon d’adolescence qui l’a poussé à mettre des limites aujourd’hui : « Je me censure maintenant, parce que j’ai des filles, j’ai des parents… »
Un spectacle entre stand-up et guitare
Sur scène, James Deano continue de mêler humour et musique, mais dans un registre plus acoustique. Exit les beats de rap provocateurs : désormais, c’est avec une guitare qu’il accompagne certains passages de son spectacle. Une façon plus douce et accessible de revisiter ses anciens titres, de mettre en valeur les paroles, et surtout de ne pas dérouter un public devenu très large : « J’ai un public partagé aujourd’hui : les enfants, les parents, voire les grands-parents. »
Retrouvez l’émission de Benjamin Maréchal, « Ils mériteraient d’être dans le journal », en streaming sur RTL play et chaque jour, de 8h30 à 10h, en direct sur bel RTL.


















