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Un Britannique recalé à l’aéroport de Charleroi pour une raison surprenante : depuis le Brexit, tout n’est plus permis

Par RTL info
Sur les routes, dans les aéroports et au cœur des zones sensibles, les douaniers belges multiplient les contrôles. À Charleroi, un ressortissant britannique venu déclarer des fourmis destinées à la recherche a dû rebrousser chemin en raison des règles sanitaires renforcées depuis le Brexit.

À l’aéroport, les passagers ont le choix : le canal vert pour passer sans rien déclarer, le rouge pour signaler une marchandise. Ce jour-là, un cas surprend les douaniers.« Il a déclaré des fourmis via le canal rouge », raconte l’un d’eux.

Le voyageur, en provenance d’Édimbourg, transportait des fourmis vivantes d’une valeur de plus de 1.100 €. « Il va les revendre en Belgique, donc il doit les déclarer », explique Alban, douanier depuis 11 ans. L’homme comptait les faire se reproduire pour ensuite les vendre à des chercheurs.

Depuis le Brexit, des règles plus strictes

Depuis le Brexit, les voyageurs en provenance du Royaume-Uni sont soumis aux mêmes formalités que ceux venant d’un pays tiers. « Les gens qui reviennent d’Écosse ou d’Angleterre doivent désormais respecter ces règles », rappelle Alban. Avec des animaux vivants, les contrôles sont encore plus stricts.

Dans ce type de situation très spécifique, les douaniers contactent l’AFSCA, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire, compétente pour les importations d’animaux. Le passager a bien présenté une déclaration de sécurité signée par un vétérinaire, indiquant notamment que les fourmis pouvaient rester jusqu’à 30 heures dans leur boîte. Mais pour les douaniers, ce document ne suffit pas.

« Les insectes, c’est un peu plus compliqué qu’on ne pense. Comme il s’agit d’animaux vivants, il faut un certificat sanitaire pour les importer. Dans le pire des cas, monsieur devra repartir avec ses fourmis et passer par un aéroport qui possède un poste d’inspection frontalier, comme Zaventem ou Bierset », explique Fabrice, douanier à Charleroi.

Retour forcé vers Édimbourg

La décision tombe quelques minutes plus tard : sans certificat sanitaire adéquat et sans passage par un poste d’inspection frontalier agréé, le voyageur doit repartir avec ses insectes. Pour les importer légalement, il devra passer par un aéroport équipé d’un poste d’inspection frontalier, comme Zaventem ou Bierset.

Retrouvez « Douaniers : à la frontière du risque », en streaming sur RTL play et chaque vendredi à 19h50 sur RTL tvi.

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