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Avant de monter sur scène, Clémentine Célarié a un rituel immuable : elle appelle sa maman. À 93 ans, cette dernière est toujours présente dans la vie de la comédienne, même à distance. Un moment précieux pour l’actrice, qui trouve dans cet échange force et réconfort avant d’entrer en scène.
Alors qu’elle interprète une mère brisée dans "La maman du bourreau", pour un seule-en-scène adaptée d’un roman de David Lelait-Helo, Clémentine Célarié entretient avec sa propre mère une relation fusionnelle. Chaque soir, avant d’affronter la charge émotionnelle du spectacle, elle prend le temps de lui téléphoner.
"Je lui dis que je l’aime, que je pense à elle. Elle me dit : 'Vas-y, ma chérie !' Elle est merveilleuse". Un soutien essentiel, surtout pour un rôle aussi intense, où elle incarne Gabrielle de Miremont, une femme découvrant que son fils est un monstre.
Un porte-bonheur qui la suit partout
En plus de ce rituel, Clémentine Célarié porte les boucles d’oreilles et la bague de sa mère. Même si une perle s’est détachée des boucles d'oreilles, elle continue de les porter.
"C’est une femme géniale", confie l’actrice de 67 ans, qui puise dans cette relation une énergie précieuse. Car chaque soir, sur scène, elle vit une véritable immersion émotionnelle, au point de pleurer pendant une heure dans la peau de son personnage.
Un moment sacré avec le public
Si son rituel avec sa mère lui permet de se préparer, Clémentine Célarié trouve aussi un soutien puissant dans le silence du public. "J’aime entendre le bruit des gens, c’est très important. Le public fait le spectacle avec moi. Quand il est dans le silence, il est éloquent".


















