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Ce 21 juin, Amel Bent célèbre ses 40 ans. L’artiste, qui vient de sortir son nouvel album « Minuit Une », se confie sur son rapport au temps, à la famille, à l’hypersensibilité et à la vie de femme.
« De plus en plus, j’ai envie d’être chez moi avec mes petits bouts », confie Amel Bent à la veille de ses 40 ans sur le plateau du RTL info 13h. « Parce que 40 ans, ça cristallise beaucoup de choses. On a l’impression qu’on va passer un cap. Et puis, si on peut avoir peur un petit peu de vieillir ou de passer de l’autre côté de la barrière, le fait d’avoir des enfants, ça donne quand même envie de pas revenir en arrière. »
Et elle insiste : « Moi, je n’ai pas du tout envie, même si là, tout de suite, il y avait un remède miracle pour avoir 20 ans à nouveau. À partir du moment où il n’y a pas mes petits bouts, j’ai pas envie d’y retourner. »
Un album intime et universel
Son nouvel album, « Minuit Une », est né à une heure particulière. « Ça a longtemps été une mauvaise heure puisque je souffrais d’insomnie quand j’étais plus jeune », explique-t-elle. « Et je ne savais pas quoi faire, justement, de ce corps qui bouillonne alors que je devrais dormir. Et puis, depuis quelque temps, je trouve que ce sont des moments de grande intimité avec moi-même, où je me suis permis d’écrire des chansons. »
L’un des titres marquants, « Décharge mentale », a rapidement trouvé un écho auprès du public féminin. « C’est très satisfaisant de se dire qu’on n’est pas seul, et qu’on n’est pas à côté de la plaque à ressentir ce qu’on ressent », dit-elle. « Il n’y a pas de visage pour la charge mentale. Toutes les femmes du monde peuvent la ressentir. »
Loin de l’image distante que l’on peut parfois se faire d’une célébrité, Amel Bent insiste sur son quotidien très similaire à celui de nombreuses femmes : « Je suis beaucoup plus maman, épouse, la fille, la petite-fille, la grande sœur, qu’Amel Bent finalement. » Elle précise : « J’ai le quotidien de beaucoup, beaucoup de femmes. Avec évidemment peut-être plus de moyens, mais aussi d’autres obstacles. »
La famille comme socle
Si l’album Minuit Une est traversé par des thèmes intimes, c’est aussi parce qu’il a été composé dans une période marquée par le deuil. Celui de sa grand-mère. « Le chagrin, c’était finalement l’infime partie du deuil. C’est tout le reste qui m’a bousculée. » Une perte qui l’a poussée à se recentrer sur l’essentiel : le foyer, la stabilité, la transmission.


















