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Pistolet en plastique, dessins animés et tablette: les choix éducatifs de Kate et William sous le feu des critiques au Royaume-Uni

Dans les monarchies européennes et du Moyen-Orient, une nouvelle approche de la parentalité émerge. Moins formelle, plus engagée, elle rompt avec les traditions strictes du passé. 

De la Belgique à la Jordanie, en passant par le Royaume-Uni et l’Espagne, les familles royales évoluent. Si le poids de la tradition reste fort, une nouvelle génération de souverains entend concilier devoirs d’État et vie familiale avec humanité.

En Belgique, une éducation aux antipodes du passé

Le roi Philippe et la reine Mathilde incarnent une rupture nette avec le modèle éducatif rigide qui a marqué leur propre enfance. Le roi, élevé "parmi les nounous et les précepteurs", selon Nicolas Fontaine, rédacteur en chef du site Histoires Royales, a toujours voulu être un père présent. "Dès le début, il a voulu conduire ses enfants à l’école, faire les devoirs avec eux", confirme Pierre De Vuyst, journaliste pour Soir mag.

La reine Mathilde, de son côté, veille à ne planifier aucune mission officielle pendant les vacances scolaires afin d’être présente pour ses enfants lors des examens. Le couple royal s’attache également à initier leurs enfants à la vie publique : concerts, événements culturels ou rencontres sportives se font souvent en famille.

S’ils ont reconnu avoir été des parents absents, le roi Albert et la reine Paola tentent aujourd’hui de compenser auprès de leurs petits-enfants. "Ils essaient d’être proches d’eux", explique Pierre De Vuyst. Reine d’origine italienne, Paola joue désormais un rôle central dans la vie familiale. "C’est elle qui réunit toute la famille lors de grands événements, que ce soit en Belgique ou dans leurs résidences à l’étranger", précise Nicolas Fontaine.

En Jordanie, une image modernisée de la famille royale

La famille royale jordanienne, souvent perçue comme la plus occidentalisée du Moyen-Orient, affiche aussi une proximité assumée avec les jeunes générations. Le prince héritier Hussein et son épouse Rajwa ont récemment accueilli une fille, Iman. Dès la naissance, des images du couple cajolant leur bébé ont été partagées publiquement. Un geste rare dans cette région, salué pour sa simplicité.

Les jeunes parents peuvent compter sur le soutien actif des grands-parents : la reine Rania et le roi Abdallah II. Présente lors de réunions avec sa petite-fille, Rania a même annoncé la naissance d’Iman sur Instagram. "Ils assument pleinement cette image de souverains et de grands-parents", note Nicolas Fontaine.

En Espagne, un fossé générationnel assumé

À l’inverse, les relations intergénérationnelles sont plus distantes au sein de la monarchie espagnole. Le roi émérite Juan Carlos, exilé à Abou Dhabi depuis 2020, entretient des liens limités avec ses huit petits-enfants. Si ses filles Elena et Cristina lui rendent visite, la relation avec le roi Felipe, son fils, reste marquée par les scandales du passé.

Pourtant, l’éducation des princesses Leonor et Sofia est exemplaire. "Le roi Felipe et la reine Letizia leur ont transmis très tôt le sens du devoir", rappelle Nicolas Fontaine. Engagée dans des activités officielles dès l’adolescence, Leonor incarne une relève sérieuse et discrète.

Kate et William, des parents modernes sous les projecteurs

Outre-Manche, le prince William et Kate Middleton privilégient une éducation bienveillante. Ayant connu une enfance marquée par des absences, William cherche à offrir plus de stabilité à ses enfants. Kate, elle, s’est beaucoup investie dans la compréhension de la petite enfance, après des grossesses difficiles.

Mais cette approche moderne n’est pas toujours bien perçue. "Certains ont critiqué William lorsqu’il a révélé que George regardait des dessins animés sur tablette", rapporte Pierre De Vuyst. Le moindre détail peut être sujet à polémique, comme lorsqu’on a vu le jeune prince avec un pistolet en plastique, déclenchant un tollé au Royaume-Uni. "Ça a posé des questions concernant l'éducation qu'ils ont donné à leurs enfants", ajoute Nicolas Fontaine.

Charles III, un grand-père à géométrie variable

Le roi Charles III, aujourd’hui grand-père, entretient une relation proche avec les enfants de William, notamment le prince George, héritier présomptif. En revanche, ses liens avec les enfants du prince Harry sont plus distants, en raison de l’éloignement géographique et des tensions familiales.

"Lilibet, la fille de Harry et Meghan, n’a rencontré son grand-père qu’une seule fois, lors du jubilé de la reine Elizabeth II en 2022", souligne Nicolas Fontaine. Pourtant, Charles tente de réparer les erreurs du passé : "Il est aujourd’hui un meilleur père que ne l’était le prince Philippe, et William, à son tour, est un meilleur père que Charles", conclut Pierre De Vuyst.

Retrouvez l'émission "Place Royale" ce samedi à 19h40 sur RTL tvi et en streaming sur RTL play.

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