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"Montrer qui est le patron de la capitale": les confidences géniales de Johan Walem sur le derby Union-Anderlecht

Avec une petite semaine de retard, la faute à cette belle couche de neige qui s'était invitée dans notre pays, l'Union et Anderlecht se retrouvent pour une place dans le dernier carré de la Croky Cup. Un duel toujours spécial entre ces deux équipes, qui ont une rivalité historique, ancrée dans la capitale. Pour préfacer ce duel inimitable, nous avons contacté Johan Walem, notre consultant et ancien joueur d'Anderlecht.

Pour rappel, le milieu de terrain avait évolué au Sporting entre 1991 et 1997, signant 247 apparitions pour 17 buts. Les derbys bruxellois, ça le connaît. Selon lui, il ne faut pas négliger ce que représente l'Union pour des joueurs d'Anderlecht. "C'est un ennemi pour Anderlecht", nous lance-t-il d'emblée, encore plus dans le contexte actuel. "Ce n'est pas évident de voir la réussite de l'Union ces dernières années, en parallèle de l'absence de réussite du côté d'Anderlecht. C'est un peu le rival de la capitale et c'est une équipe qui a toujours été difficile à battre. C'est une épreuve. Il faut essayer de s'imposer, de montrer qui est le patron de la capitale. Et qui a la meilleure équipe, tout simplement !", nous confie l'ancien Diable Rouge.

Selon lui, ces derbys brûlants ont quelque chose de spécial. Ils sont inimitables. "J'adore l'intensité de ces rencontres, l'engagement total des deux équipes, les émotions qui s'en dégagent. C'est pour cela qu'on vit quand on aime le football", détaille-t-il. Ce derby-ci est encore plus spécial, parce qu'il précède un autre affrontement, 3 jours plus tard, en championnat. Les deux clubs luttent d'ailleurs pour la première place en Pro League, bien que l'Union dispose d'un matelas de 8 points d'avance.

Mais comment, dès lors, maîtriser ses nerfs dans ce qui reste un match à part ? "Il ne faut pas se prendre la tête, jouer avec ses qualités, essayer de montrer qui est le meilleur et de le démontrer sur le terrain", explique Johan Walem. "Ne pas se perdre dans d'autres attitudes, dans d'autres discours. C'est un rapport de force, à 11 contre 11 au départ et souvent en un contre un sur le terrain. Il faut vouloir démontrer qu'on est le meilleur", analyse-t-il ensuite.

Souvent, la Croky Cup est considérée comme un objectif secondaire pour les grands clubs. Mais pour Johan Walem, c'est une erreur, il ne faut pas prendre cela à la légère. "La Coupe, ce n'est pas un petit trophée. Gagner une coupe ou un titre, pour un joueur ou un club, c'est toujours quelque chose de gravé", se justifie-t-il. "On y accorde beaucoup plus d'importance parce que c'est un chemin beaucoup plus court pour aller vers l'Europe. Il ne faut pas la négliger, que du contraire, j'en ai gagné et ça reste bien gravé, donc c'est très important selon moi", conclut l'ancien milieu de terrain.

Rendez-vous est pris à 20h, sur RTL Club et RTL Play, pour vivre de beau derby bruxellois. 

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