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Johan Bakayoko est sur son petit nuage. En pleine forme du côté du PSV, le jeune Diable Rouge se dessine désormais comme l’une des plus belles solutions offensives de l’équipe belge. Il pourrait d’ailleurs être dans le onze contre l’Azerbaïdjan, samedi.
Auteur de bons débuts, avec notamment un sens de la provocation qui fait rêver les supporters, l’ailier est en confiance. Pourtant, son arrivée chez les Diables Rouges, il ne l’avait pas vu venir. L’histoire de son arrivée dans le groupe est même assez géniale.
"Au début je n’y croyais pas, pour être honnête", raconte-t-il à Emiliano Bonfigli au sujet de sa première convocation. Et pour cause, le contexte dans lequel il est arrivé était proprement hallucinant. "J’étais d’abord avec les U21. Et tout d’un coup le coach m’appelle et me dit ‘tu dois prendre tes affaires, tu dois partir’, mais sans rien dire au début. Je le regarde un peu bizarrement. Il me dit finalement ‘Jérémy il est blessé, tu vas chez les Diables’, et 30 minutes après j’étais avec eux. Ça a été très vite, c’était un grand moment de joie pour moi et ma famille", nous détaille-t-il.
Cette phrase de l’entraîneur des espoirs résonne encore dans sa tête. Il se souvient avoir eu vraiment peur. "Je me dis, peut-être que je ne suis pas venu à l’heure, je ne sais pas. Puis finalement c’était positif", plaisante-t-il. Sa famille, elle, a sauté de joie. "La première chose que j’ai faite, c’est d’appeler ma famille. Ils étaient contents. Ça criait au téléphone. C’était un moment de joie. C’est un moment de bonheur que je souhaite à tous les footballeurs", raconte enfin le jeune Diable Rouge.
Depuis lors, Bakayoko a pris ses repères et s’installe, doucement mais sûrement, au cœur de la ligne offensive de l’équipe nationale.



















