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En convalescence depuis quatre mois, Thibaut Courtois travaille dur pour revenir sur les terrains le plus vite possible. Il lui faudra tout de même être patient, car son retour n'est pas attendu avant plusieurs mois...
Pour la version espagnole du magazine Elle, le portier des Diables Rouges raconte comment il a traversé cette épreuve jusqu'ici et la façon dont sa blessure l'a changé.
"Le premier jour a été difficile. J’ai écrit à Mishel pour lui dire : ‘Je crois que je me suis cassé le genou à l’entraînement’", raconte Courtois. "J’ai fait une IRM et on a su très vite que j’avais une blessure sérieuse. Quand je suis sorti, j’ai pleuré. Mais ensuite, j’ai ressenti l’amour des gens et j’ai commencé à être positif. On ne peut plus faire marche arrière. Mishel m’a beaucoup aidé, surtout le premier mois, lorsque je pouvais à peine bouger. Maintenant, je travaille dur pour revenir le plus vite possible et être rétabli à 100 %."
"Je passe maintenant plus d’heures à l’entraînement, mais j’ai aussi plus de flexibilité pour être avec mes enfants et Mishel. La blessure me fait voir la vie sous un autre angle. J’aime le football et il me manque, mais il y a d’autres choses que j’aime et que je veux faire."
Parmi ses autres activités, le Belge a lancé une écurie de F4 il y a quelque temps. Grand fan de sport moteur, le footballeur a trouvé un moyen de mettre un pied dans sa passion. Autre activité entreprise par le natif de Brée : des études. "Cette année, je suis un master en gestion du sport et j’espère obtenir le diplôme à la fin du cursus. C’est bon de grandir mentalement et d’apprendre de nouvelles choses", savoure-t-il.
Et des projets, Thibaut Courtois n'en manque pas. Le premier va même ravir ses fans. "Agrandir la famille, c’est la première chose. Et aider les gens, c’est ce qui compte le plus pour nous deux."
La famille est quelque chose qui compte énormément pour le Belge, à tel point qu'il ne compte pas faire de carrière de coach une fois qu'il aura raccroché les crampons. Il préfère "entraîner les équipes de jeunes qu’entraîner une équipe première. C’est trop de pression et trop de temps loin de la maison".
"Je pense que Mishel me mettrait à la porte", conclu l'ancien joueur de Genk.