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Défait à Bruges sans jamais exister dans le match, Anderlecht n'aura pas eu le sursaut espéré après le changement d'entraineur sur le banc des Mauves. Besnik Hasi était-il le bon choix ? L'équipe de Dans le Vestiaire se pose la question.
Un peu plus d'une semaine après son retour à la tête d'Anderlecht, Besnik Hasi a connu la défaite pour son premier match, face à Bruges. Dans un Topper où ils n'ont jamais existé, les Mauves s'inclinent, 2-0, et alimentent les critiques sur le niveau de jeu affiché.
Alors, les Bruxellois devaient-ils changer d'entraineur? Et surtout, Besnik Hasi était-il le bon choix? "Il fallait changer", répond dans un pemier temps Kevin Sauvage avant d'expliquer: "Je pense qu’il y avait de la friture entre Hubert et ses dirigeants. Il n’y avait peut-être pas la même vision du football pour cet Anderlecht. Mais Hasi était-il la bonne option? C'est trop facile de dire non maintenant", répond le journaliste.
Pour Silvio Proto, l'objectif d'Anderlecht est clair: remporter la Coupe de Belgique. "Ils ont pris une personne qui connaît l’ADN d’Anderlecht. S’ils veulent gagner la coupe, ils devaient changer. Il va apporter son expérience", souligne-t-il.
"Oui, ils ont bien fait", répond, lui, Marc Delire avant de s'expliquer. "Mais je parle au nom de la direction parce qu’ils ont eu peur de David Hubert et son football gentil, léché, sage, mais tu ne gagnes pas en jouant comme ça. Surtout sur un match. Ce qu’ils veulent, ce sont des mecs qui gagnent sur un tacle, pas sur un petit pont".
Ils ont certainement voulu refaire le coup de 2014
Les premiers choix de Besnik Hasi sont également intéressants à analyser: une défense à 5 avec Augustinsson comme piston gauche et Angulo de l'autre côté, N'Diaye dans le trio central, Ashimeru placé à côté de Dendoncker ou Hazard et Stroeykens pour alimenter Dolberg, de retour de blessure.
"Je trouve cette équipe déséquilibrée", lance Vincenzo Ciuro. "Il y a un manque de personnalité dans tous les secteurs de jeu", pense, lui, Marc Delire. En faisant revenir Hasi, "ils ont certainement voulu refaire le coup de 2014 quand on est champion après avoir été battus au premier match au Standard. Si la direction a cette idée, ils se fourvoient sur la qualité du noyau d’Anderlecht", conclut Silvio Proto.
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