Accueil Sport Football Football Belgique

Radja Nainggolan raconte comment la police l'a interpellé: "On m'a dit de passer la nuit en cellule"

Libéré sous caution dans le cadre d’une enquête sur un trafic de cocaïne, Radja Nainggolan a raconté comment s'est passée son interpellation.

Radja Nainggolan a été interpellé par la police dans le cadre d'une enquête sur un trafic de cocaïne. L'ancien Diable Rouge continue de clamer qu'il n'a rien à voir avec ce trafic. Pour nos confrères de Het Laatsts Nieuws, il a raconté comment s'est déroulée son interpellation.

"J’étais chez ma copine et je devais me rendre à Lokeren pour l’entraînement à 7h15 avec mon chauffeur (Radja n’a pas le droit de conduire lui-même parce qu’il a enfreint une interdiction de conduire, ndlr). J’ai remarqué que j’avais un appel manqué d’un ami qui logeait chez moi à ‘t Eilandje. Je me suis dit : oui, il va faire la fête, c’est sûr ? J’ai également reçu un appel en absence d’un numéro que je ne connaissais pas."

"Lorsque j’ai appelé mon ami, le téléphone a été décroché par un commissaire qui m'a dit qu'il mène une perquisition. Je n’y ai pas prêté attention et j’ai dit que j’étais sur le point de partir à l’entraînement. Il m’a répondu : 'Désolé, ce n’est pas possible'. Je me suis rendu sur place et j’ai été accueilli par un policier sympathique", ajoute le joueur de Lokeren-Tamise.

Je n'ai rien à voir avec les affaires de drogue

Le milieu de terrain a ensuite été interrogé par la police à Bruxelles, "Cet interrogatoire a duré quatre heures. À 18 heures, il était trop tard pour un juge d’instruction et on m’a dit de passer la nuit en cellule", confie-t-il. "Après cela, la nouvelle s’est rapidement répandue et il semblait qu’ils avaient enfermé Pablo Escobar, alors que je n’ai rien à voir avec les affaires de drogue auxquelles mon ami est associé. En fait, on ne m’a pas posé une seule question sur la drogue, les interrogateurs voulaient surtout savoir quel était mon lien avec cette personne."

Un ami "sincère"

Concernant son ami en question, Radja Nainggolan n'a pas changé son avis malgré l'histoire en court. "C’est un ami, oui. Il a toujours été sincère envers moi. Nous nous sommes parfois aidés mutuellement. Financièrement. Je ne peux pas dire du mal de lui. Je ne peux et ne dois pas en dire plus. Je n’ai jamais été impliqué dans des affaires louches auparavant. Ce n’est pas à moi de dire aux autres ce qu’ils doivent faire ou ne pas faire, même si je me rends compte que lorsque vous êtes lié à quelque chose comme ça, ce n’est pas une bonne publicité. J’ai grandi dans un quartier où il se passait parfois des choses répréhensibles. Vous êtes amical avec moi ? Alors je le suis aussi. Je n’ai jamais de préjugés sur qui que ce soit."

L'impact sur la famille

"Ma compagne Stéphanie était naturellement sous le choc lorsqu’elle a appris la nouvelle", confie encore l'Anversois. "Et quand je ne suis pas rentré à la maison après l’interrogatoire, la pilule a été amère. Mais elle me connaît suffisamment pour savoir que je ne ferais jamais de faute professionnelle. J’ai également dû annoncer la nouvelle à mes quatre filles. L’aînée a 17 ans et se posait beaucoup de questions. On lui en a parlé à l’école et elle a essayé de me défendre. Je lui ai dit de ne pas s’en préoccuper, que j’étais innocent. À mes yeux, je n’ai commis aucune erreur. C’était différent quand j’ai été pris en état d’ébriété au volant. Là, j’ai été puni, et c’était plus que justifié."

Le timming de cette affaire coïncide avec une autre nouvelle, nettement plus réjouissante pour le footballeur : il va être papa d'un petit garçon. "Après quatre filles, c’est bien d’avoir un fils. J’espère que tout se passera bien. Nous nous sentons très bien ensemble, c’est pourquoi tout s’est passé très vite. Le dimanche, on m’a annoncé que Stéphanie et moi allions avoir un fils – l’euphorie à l’état pur – et le lundi, j’étais en cellule. C’est incroyable."

À la une

Les plus lus