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Réputé pour redresser les équipes en difficulté, nul doute que Claudio Ranieri serait l’homme de la situation pour ramener l’Italie au premier plan, surtout après avoir raté les deux dernières Coupes du monde. Néanmoins, ce manager pragmatique a toutefois refusé de prendre en main la sélection Italienne par pur attachement à son club de cœur : l’AS Rome.
« Je remercie le président de la Fédération italienne de football Gabriel Gravina pour cette opportunité, c’est un grand honneur, mais après réflexion, j’ai décidé de rester à la disposition totale de la Roma dans mes nouvelles fonctions » a déclaré Claudio Ranieri à l’agence de presse italienne Ansa ce matin.
Devenu depuis le conseiller des dirigeants de la Louve, Claudio Ranieri avait pourtant l’aval de ces derniers pour diriger la sélection Italienne : « Les Friedkin (propriétaires de la Roma) m’ont donné leur plein soutien et appui pour toute décision que j’aurais prise à propos de l’équipe nationale, mais c’est ma seule décision ».
Une histoire d’amour qui dure depuis 52 ans
Claudio Ranieri est un pur produit de Rome où il est né. Il avait commencé sa carrière de joueur chez les Giallorossi en 1973 avant d’effectuer deux retours au club comme entraîneur en 2009 et en 2019. La mauvaise forme de l’AS Rome en début de saison le pousse à sortir de sa retraite pour prendre une troisième fois les commandes du club qui pointe à la 12e place du championnat.
Malgré des débuts compliqués avec 3 défaites en 4 rencontres, il réussit par la suite à enchaîner 19 matchs sans défaite pour finir dans le top 5 de la Serie A et de qualifier l’équipe en Europa League.
La FIGC pourrait désormais confier le poste à Stefano Pioli, actuellement entraîneur d’Al-Nassr qui a exprimé son souhait de partir. Les rumeurs évoquent également un retour de Roberto Mancini avec qui la Nazionale avait remporté l’Euro 2021.
