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Selon le groupe de chercheurs Scientists for Global Responsibility, cité par la BBC, la Coupe du monde 2026 pourrait être « la plus polluante de l’histoire ». Avec 48 équipes nationales, soit 16 de plus qu’en 2022, et des milliers de supporters attendus aux quatre coins du continent nord-américain, les émissions de CO2 s’annoncent colossales.
Les scientifiques estiment que l’événement pourrait générer plus de 9 millions de tonnes d’équivalent CO2. C’est presque le double de la Coupe du monde 2022 au Qatar, qui avait déjà suscité de nombreuses critiques environnementales. Pour donner un ordre d’idée, ce chiffre dépasse les émissions annuelles de pays entiers comme l’Islande, l’Estonie ou encore la Gambie.
Des distances énormes à parcourir
Les déplacements en avion sont au cœur du problème. Les équipes devront parcourir des milliers de kilomètres entre les différents stades, tout comme les supporters, qui suivront leur sélection d’un bout à l’autre du continent.
Un autre élément dérange les spécialistes : la position du président américain, qui minimise l’impact du changement climatique. Une posture jugée contradictoire avec l’organisation d’un événement aussi énergivore sur le sol nord-américain. La tendance ne semble pas prête de s’inverser. La Coupe du monde 2030, prévue sur deux continents – trois matchs en Amérique du Sud et le reste entre le Portugal, le Maroc et l’Espagne – pourrait établir un nouveau record d’émissions.
















