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La Coupe du monde 2026, coorganisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique, s’annonce déjà historique, non seulement en raison du nombre record de participants, mais aussi grâce à la présence inédite de nations qui participeront pour la première fois de leur histoire. Faisons le point sur les 13 premières équipes déjà qualifiées et les dynamiques dans les différentes zones continentales.
Seuls les pays hôtes sont qualifiés en Amérique du Nord
Sans surprise, les États-Unis, le Canada et le Mexique ont validé leur billet en tant que pays hôtes, occupant d’office trois des six places allouées à la zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbe (CONCACAF). Les douze autres nations encore en lice devront se battre pour les trois places restantes ainsi que pour les deux places en barrages.
Une surprise en Amérique du Sud
Plus au sud, le continent sud-américain dispose de six places qualificatives. Comme attendu, l’Argentine (1er) et le Brésil (3e) figurent parmi les qualifiés, mais une surprise de taille vient de l’Équateur. L’équipe de Willian Pacho a déjoué les pronostics en pointant à la deuxième place du classement, et ce malgré une pénalité de trois points due à l’affaire Byron Castillo.
Derrière, l’Uruguay, le Paraguay et la Colombie sont en bonne position pour valider leur ticket. La septième place, quant à elle, offre une dernière chance de qualification via les barrages intercontinentaux.
Plusieurs batailles ardentes mais la guerre se poursuit en Afrique
De l’autre côté de l’Atlantique, les qualifications s’annoncent très serrées. Seul le Maroc, demi-finaliste du Mondial 2022, a fait un sans-faute jusqu’à présent et a déjà un pied sur le sol américain. Derrière lui, plusieurs sélections bien positionnées comme l’Égypte, l’Algérie, la Tunisie, le Ghana et l’Afrique du Sud espèrent faire respecter leur statut.
Dans le Groupe B, la RD Congo (13 points), le Sénégal (12 points) et le Soudan (12 points) s’imposent une lutte acharnée. Pareil pour le Groupe D avec le Cap-Vert (13 points) qui est suivi de près par le Cameroun (12 points). Dans le Groupe F, c’est la Côte d’Ivoire (16 points) qui mène la danse, talonnée par le Gabon (15 points).
Une équipe africaine pourrait prendre part au tournoi de barrage intercontinental après avoir remporté le mini-tournoi qui opposera les quatre meilleurs deuxièmes.
En Europe, on prend notre temps
En Europe, les qualifications n’en sont qu’à leurs débuts. Des surprises apparaissent déjà, à l’image de la Macédoine du Nord (8 points), en tête de son groupe devant le pays de Galle (7 points) et une Belgique (4 points) qui compte néanmoins deux matchs de retard. Avec 16 places à pourvoir pour la zone, la compétition promet d’être dense, surtout entre les grandes nations européennes.
Deux pays marquent leur histoire en Asie
Le continent asiatique vient de connaître deux moments historiques : la Jordanie et l’Ouzbékistan sont arrivés à se qualifier pour la première fois de leur histoire. L’Australie, la Corée du Sud, l’Iran et le Japon seront également bien présents. Il reste encore deux places à se départager mais aussi un dernier billet à s’offrir lors du tournoi de barrage intercontinental.
Les All Whites seuls au monde
Dans la zone Océanie, la Nouvelle-Zélande a, comme prévu, dominé ses adversaires et s’est adjugé la seule place qualificative directe de la zone, l’Australie étant désormais membre de l’AFC. Derrière, la Nouvelle-Calédonie représentera l’OFC lors des barrages intercontinentaux
La deuxième et dernière chance
Les deux dernières places disponibles seront donc à se partager entre : deux nations Nord-Américaines, une Sud-Américaine, une Africaine, une Asiatique et une Océanienne (Nouvelle-Calédonie). Les deux têtes de série, désignées selon leur classement FIFA, affronteront les vainqueurs des deux premiers matchs entre les non-têtes de série. Les deux vainqueurs seront alors qualifiés pour la phase finale de la Coupe du monde.
