Partager:
Cette défaite (2-6) conjuguée au partage entre l’Italie et le Portugal (1-1) plus tard dans la soirée a éliminé la Belgique, mais Elisabet Gunnarsdottir ne voulait pas rester sur un sentiment négatif se projetant sur un avenir qu’elle espère plus positif. « Je l’ai encore dit le matin à mes joueuses : la progression et la confiance de cette équipe sont bien plus importantes que les résultats », avait déjà indiqué la sélectionneuse islandaise des Red Flames dès après le match des Belges en conférence de presse.
« Ce n’est pas seulement pour aujourd’hui, mais aussi pour l’avenir. Nous voulions obtenir des résultats à l’Euro bien sûr, mais nous voulons aussi construire une équipe compétitive face aux meilleures équipes d’Europe. Je ne suis là que depuis cinq mois », a-t-elle ajouté. « Ce fut très intense, mais je me suis aussi beaucoup amusée aussi. Nous allons dans la bonne direction avec ce groupe et nous progressons. Je suis très ambitieuse. Je n’aurais jamais accepté ce poste si je ne croyais pas que nous pouvons amener ces Red Flames vers les sommets de l’Europe. Après le match d’aujourd’hui, j’avais envie de pleurer dans le vestiaire. Les filles ont tout donné aujourd’hui. »
Les Red Flames, avec 0 point sur 6, ne peuvent plus finir parmi les deux premiers du groupe B pour rejoindre les quarts de finale. Elles joueront vendredi (à 21h00 à Sion) leur dernier match de poule contre le Portugal (1 point), qui a lui encore une chance de dépasser l’Italie (4 points) pour la deuxième place. L’Espagne (6 points) est déjà assurée de se qualifier pour les quarts de finale.
