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Hier, lors de la troisième étape du Tour de France 2025 entre Valenciennes et Dunkerque, que Jasper Philipsen a été contraint à l’abandon. Pendant le sprint intermédiaire à Isbergues, Bryan Coquard a été touché par Laurenz Rex et a dévié de sa trajectoire. Le coureur français de la Cofidis a heurté Jasper Philipsen qui s’est retrouvé au sol, directement sur la clavicule. Verdict : clavicule cassée et au minimum une côte fracturée.
Après l’étape, Bryan Coquard est revenu sur les circonstances de cette chute. « Je ne sais vraiment pas ce qu’il s’est passé. Bien évidemment, ce n’était pas mon intention de créer une chute. Je ne voulais pas prendre de risque. J’étais juste dans la roue de Milan quand il a lancé. Je n’ai même pas l’impression d’avoir touché quelque chose. (…) Même si ce n’était pas volontaire, je tiens à m’excuser auprès de Jasper Philipsen et de son équipe. Je ne suis pas un mauvais bougre, ce n’est jamais agréable ».
« Il s’agit d’un fait de course malheureux »
L’arrivée une fois franchie, les commissaires ont décidé de sanctionner le Français avec un carton jaune, une amende de 500 francs suisses et 13 points de pénalité au classement UCI. Étant donné que Philipsen a abandonné, le coureur de Cofidis a été pris d’une vague de haine sur les réseaux sociaux. Ce que condamne totalement son équipe.
« Après l’étape 3, Bryan Coquard a tenu à rappeler à quel point il était touché par la chute et l’abandon de Jasper Philipsen. Il s’agit d’un fait de course malheureux, mais en aucun cas sa responsabilité n’est engagée sur le changement de trajectoire. En tant qu’amoureux de cyclisme et passionnés de sport, nous tenons à condamner toute forme d’acharnement et d’insulte envers nos coureurs sur les réseaux sociaux. L’équipe se réserve le droit de porter plainte contre toute personne qui porterait atteinte à leur intégrité et tient à apporter son soutien ferme et entier à tous ses coureurs. Nous souhaitons par ailleurs un bon rétablissement à l’ensemble des coureurs concernés par les chutes ce lundi » affirme Cofidis.
