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Ce soir, le Real Madrid et Manchester City devraient, en toute logique, valider leur billet pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Il y a trois semaines, ils ont probablement déjà fait un pas décisif en s’imposant respectivement à Leipzig et à Copenhague. Un futur duel entre City et le Real fait déjà saliver, tant ces deux équipes apparaissent comme les deux grandes favorites de la compétition.
Souvent, lorsqu’on compare ces deux institutions, on les présente comme l’affrontement de deux mondes: la tradition du Real Madrid face aux nouveaux riches de City… Ce n’est peut-être plus tellement vrai, tant les Anglais ont travaillé ces dernières années avec patience et réflexion, même si, il faut le reconnaître, disposer d’un compte en banque bien fourni a contribué à bâtir ce succès.
Il n’en reste pas moins que ces deux clubs possèdent quelques similitudes, notamment dans la gestion des stars et de leurs égos. A Madrid et à Manchester, le vestiaire foisonne de grands joueurs : Kevin De Bruyne, Erling Haaland, Jude Bellingham, Vinicius, Courtois… Cette liste est évidemment non-exhaustive. Là-bas, on n’y parle que de football. Les polémiques y sont peu nombreuses et les joueurs de ces deux clubs ne se placent jamais au-dessus de l’institution. C’est le jeu avant le "je". Pas de place pour les petites phrases, les caprices de stars, et les frasques des joueurs hors terrain.
Un nouveau monde pour Mbappé
La façon de gérer les stars dans ces deux clubs contraste par exemple avec ce que l’on a connu ces dernières années au PSG. Ibrahimovic, Neymar, Messi, Mbappé… tous se sont placés, à un moment, par leurs actes ou leurs propos, au-dessus du club parisien. C’est encore le cas ces derniers jours avec Kylian Mbappé depuis qu’il a annoncé qu’il quitterait le PSG en fin de saison.
Normalement, il devrait s’engager au Real Madrid, à moins d’une énorme surprise. Vous pouvez être certain d’une chose : s’il joue au Real Madrid, il ne se comportera jamais comme il a pu le faire au PSG. Là-bas, les stars sont au service de l’institution madrilène, comme c’était le cas dans le passé pour Zidane, Ronaldo, Figo, Raul ou Beckham ; ou comme c’est le cas encore aujourd’hui pour Bellingham, Vinicius ou Modric. Un autre monde, tout simplement.
