Partager:
C’est une ritournelle de fin d’hiver. Comme chaque année à la même période, le PSG est en huitième de finale de la Ligue des Champions. Et comme souvent, le risque est grand que l’histoire s’arrête là.
Sur les huit dernières saisons, cela s’est produit rien de moins que 5 fois ! Mais parfois, les Parisiens sont capables de grandes choses. Comme d’atteindre les demi-finales la saison dernière à la surprise générale. Cette année, l’affiche est somptueuse. Le PSG face à Liverpool.
La meilleure attaque française face à la meilleure attaque anglaise. Un duel de haut vol. La promesse d’un feu d’artifice offensif sur le Parc des Princes. Depuis quelques semaines, les critiques se sont tues à l’encontre de Luis Enrique. L’entraîneur espagnol n’a jamais craint les critiques, qu’il affronte souvent avec dédain. La presse française n’attend qu’une chose : que le PSG se vautre pour lui tomber dessus.
Pourtant, il fait de l’excellent boulot. Les Parisiens restent sur une série de 10 victoires consécutives, leur dernière défaite remonte au mois de novembre, et désormais le danger survient de partout, ce qui n’était pas le cas la saison dernière lorsque Mbappé attirait invariablement tous les ballons vers lui. À mi-saison, il faut reconnaître que le travail de Luis Enrique est bon. Il pourrait devenir très bon si Liverpool trébuche face aux Français.
À Liverpool, la star c’est Salah
Les Anglais, eux, filent à toute allure vers le titre de champion d’Angleterre. C’est peut-être la meilleure équipe européenne actuelle. Pourtant, il fallait digérer l’héritage et le départ de Jurgen Klopp. Les Reds semblent plus forts et plus solides que l’an passé.
Et ils peuvent compter sur un Mo Salah virevoltant depuis le début de la saison : 30 buts et 22 passes décisives toutes compétitions confondues. C’est impressionnant.
L’Égyptien est clairement le facteur X de ce double duel. Si les Parisiens parviennent à l’éteindre, ils auront fait un grand pas vers la qualification. Dans le cas contraire…
