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Le perdant va en faire des cauchemars: le PSG et Manchester City s'affrontent... pour éviter une claque monumentale

Au bord d'une infamante élimination en Ligue des champions, le Paris SG reçoit le Manchester City de Pep Guardiola mercredi au Parc des Princes (21h00) pour un duel prestigieux et capital pour les deux équipes.

Lors du tirage au sort, l'entraîneur Luis Enrique et ses troupes ont sans doute regardé cet avant-dernier match de phase de ligue, avant le déplacement à Stuttgart sept jours plus tard, comme une belle affiche pour jouer des coudes vers le sommet.

Mais depuis, tant Paris que City ont éprouvé les pires difficultés à assumer leur statut de club richissime et ambitieux sur la scène européenne. Le premier est à la première place éliminatoire, 25e sur 36 (sept points), après avoir grillé des cartouches contre le PSV Eindhoven (1-1) et l'Atlético Madrid (défaite 2-1 au Parc sur un but de dernière seconde).
Quant à Manchester City (22e), la machine si bien huilée de Guardiola lors des dernières saisons s'est grippée, avec une cinquième place en Premier league et une 22e place en Ligue des champions.

Les "Citizens" ont pris une édifiante déculottée contre le Sporting Portugal (4-1), gâché une avance de trois buts contre le Feyenoord à domicile (3-3) et ont été sèchement défaits par la Juventus (2-0). Mais ils ont redressé la barre depuis le début de l'année avec 20 buts en quatre matches, dont un festival face à Ipswich (6-0) en championnat.

"Philosophie de jeu" 

"C'est un match particulier, je ne crois pas que quiconque ait pu prédire que City ait huit points et nous sept mais c'est le nouveau format de compétition", a estimé Luis Enrique mardi. Match singulier aussi pour les deux entraîneurs espagnols, qui ont joué ensemble à Barcelone et partagent une philosophie de jeu, a confié l'entraîneur parisien: "C'est une grande joie de retrouver Pep (...). Ce qui nous rapproche c'est notre philosophie de jeu, être meilleur que l'adversaire avec le ballon, presser l'adversaire continuellement. On va voir un très beau match de football".

Pour le PSG, c'est à la fois une bonne nouvelle de ne pas tomber sur le meilleur des City, et une mauvaise: le duel devrait être d'autant plus âpre que les deux équipes, séparées d'un seul point, jouent leur survie. "J'aimerais bien jouer la Ligue des champions au mois de février", a souligné l'international français Ousmane Dembélé en référence au barrage aller-retour si le PSG se sort de l'ornière.

Après sa mauvaise passe en C1, Paris s'est rassuré en engrangeant les résultats qu'il fallait depuis quelques semaines (victoire à Salzbourg 3-0, qualification en quart de finale de Coupe de France, victoires en championnat).

"Kvara" pas là

Mais la manière continue de semer le doute sur le niveau réel de l'équipe et sa capacité à tuer des matches. Il y a une semaine, le PSG était ainsi tenu en échec quelques minutes avant le coup de sifflet final par les amateurs d'Espaly en Coupe (score final 4-2). Et le succès dans la douleur à Lens samedi en Ligue 1 doit beaucoup à la maladresse des Lensois (2-1).

Luis Enrique, qui persiste et signe sans avant-centre de métier aux coups d'envoi, va compter sur les formes retrouvées des ailiers Ousmane Dembélé et Bradley Barcola. Dembélé a marqué lors des quatre derniers matches qu'il a disputés avant d'attraper un virus qui lui a demandé du repos. Barcola a pour sa part mis fin à une disette de 12 matches sans marquer contre Espaly puis Lens.

Pour résoudre sa timidité offensive en C1 (six buts en six matches), le PSG ne pourra en revanche pas s'appuyer sur sa recrue, Khvicha Kvaratskhelia, officialisée vendredi, avant la fin de la première phase de Ligue des champions, en vertu des règles de l'Uefa.
 

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