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"Ce sont mes neuvièmes Jeux, mes deuxièmes en tant qu'officiel après sept en tant qu'athlète. Ce sont des Jeux différents de ceux auxquels nous sommes habitués en raison de la situation corona, l'atmosphère sera différente, mais nous sommes heureux pour les athlètes que cela puisse commencer aujourd'hui. Pour les trois quarts d'entre eux, ce seront les seuls Jeux, donc c'est bien que ça puisse se faire", estime Saive, qui à Séoul en 1988 partageait la chambre avec Francis Notenboom, l'entraîneur de De Smedt. Vendredi, les deux hommes se sont salués chaleureusement.
La Belgique a une importante délégation de 121 athlètes au Japon, mais le successeur de Saive en tennis de table n'en fait pas partie. "Malheureusement non. Cédric Nuytinck a failli se qualifier à quelques reprises, mais a échoué à chaque fois de peu. Aux Championnats d'Europe, il a remporté une médaille en double, j'espère qu'il sera à Paris."
L'ancien numéro 1 mondial est confiant dans le fait que les Belges seront performants au cours des seize prochains jours. "Nous avons une délégation importante en nombre, la plus nombreuse depuis Helsinki 1952, mais aussi en qualité. Nous pouvons avoir de grandes attentes. C'est encore du sport mais beaucoup d'athlètes ont de bonnes chances. Le potentiel est certainement là pour faire mieux qu'à Rio ( six médailles). Il y a eu moins de compétitions internationales à cause du Covid, il faut donc attendre et voir."
Après les JO, Jean-Michel Saive a entouré une autre date en rouge dans son agenda. Le 10 septembre, le nouveau président du Comité olympique et interfédéral belge (COIB) sera en effet élu.
Le Liégeois de 51 ans espère devenir le successeur de Pierre-Olivier Beckers, lequel dirige l'organisation depuis 2004 et en est à son quatrième et dernier mandat. Pour le moment, seule l'ex-judoka Heidi Rakels a également postulé pour le poste, mais Saive ne veut pas en dire grand-chose. "Ce n'est pas mon intention de parler des élections présidentielles maintenant. Je suis ici en tant que vice-président pour soutenir les athlètes. L'élection, c'est pour plus tard."