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"Alpecin aura fait une campagne des Classiques plus que réussie": l'analyse de notre consultante sur la course Paris-Roubaix

Les superlatifs commencent à manquer au moment de parler de Mathieu van der Poel. Victorieux lors du Paris-Roubaix d'aujourd'hui, le coureur néerlandais semble inarrêtable. Notre consultante, Marion Norbert-Riberolle, est revenue sur cette performance. "Je ne vais pas dire qu’on s’en doutait, mais c’était presque sûr à 80 %. (...) Je pense que pour Mathieu van der Poel, remporter le Tour avec ce maillot, c’est déjà incroyable, mais alors là, Paris-Roubaix deux années de suite, c’est d’autant plus incroyable", explique-t-elle.

Autre élément important de la course : la fameuse chicane qui a été installée. Alors qu'elle a créé beaucoup d'indignation, cette dernière n'a finalement pas posé plus de soucis que cela. "(...) Au final, je pense que ce n'était pas si mal. Les coureurs arrivaient avec beaucoup moins de vitesse à la trouée d’Arenberg. Et puis en fait, on ne s’y attendait pas forcément, mais il y a vraiment eu un tout petit groupe. Le groupe de tête qui est arrivé, je pense qu’ils étaient grand max une vingtaine, donc ça a limité les dégâts. Après, c’est sûr que si c’était un peloton de 50 ou 100 coureurs qui étaient arrivés dans la chicane, je pense que là, il y aurait eu des dégâts. (...) Je pense qu'en termes d'organisation, ce n'est pas facile. Et au final, il n'y a pas eu énormément de chutes par rapport aux précédentes années à cet endroit-là. Donc je pense qu'on peut en retenir du positif", analyse notre consultante.

La belle performance des Belges

À côté de la magnifique victoire de van der Poel, on peut également saluer la belle performance des Belges, avec notamment une deuxième place pour Jasper Philipsen. "Il a gagné Milan-San Remo cette année, ce qui est déjà énorme. Et là, refaire deuxième à Paris-Roubaix. Je pense qu’il aura un goût amer parce qu’il aurait bien voulu gagner la course. Et puis Gianni Vermeersch termine sixième donc là pour l’équipe, c’est vraiment carton plein. (…) C’est vrai que là, Alpecin, ils auront fait une campagne de Classiques plus que réussie, c’est clair", s'enthousiasme Marion Norbert-Riberolle.

Et enfin, notre consultante est revenue sur l'accélération osée de van der Poel alors qu'il restait 60 km avant la ligne d'arrivée. "C’est sûr qu’en tant que téléspectateur, on se dit ‘mais il est fou, il reste quand même beaucoup de kilomètres. (…) C’est incroyable. J’ai l’impression qu’on revient un peu sur le cyclisme de l’époque où les gars partaient à l’attaque et arrivaient à gagner en solitaire. Je pense que ça doit être long quand on est seul sur le vélo, mais ça rend la victoire encore plus belle".

 

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