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Dans notre émission "Dans le Peloton", toute l'équipe du jour est revenue sur la forme d'Arnaud De Lie, cité comme l'un des favoris pour le Nieuwsblad. Une course que le coureur de l'équipe Lotto connaît bien.
Dixième l'année dernière, deuxième il y a deux ans, Arnaud De Lie sera à nouveau au départ du Nieuwsblad ce samedi. Le Belge n'a pas pris le départ du contre-la-montre final du Tour d'Algarve en raison d'allergies, mais a déjà levé les bras sur l'Étoile de Bessèges en devançant Arnaud Démare au sprint.
"Il est bien et le format lui convient aussi. Après, il n’a pas la meilleure équipe et j’espère qu’il ne sera pas esseulé trop tôt. Il n’a qu’une chose à faire, suivre les meilleurs et compter sur sa vitesse. Il est capable sur 200km de battre les meilleurs, il faudra compter sur lui", déclare Philippe Gilbert pour lancer la discussion Dans le Peloton.
"J'ai l'impression qu'il va un peu moins vite pour le moment, mais c'est encore un peu tôt. Il lui manque encore cette petite chose pour gagner, mais ça peut arriver rapidement", a, lui, observé Patrick Lefevere. "Il sera là. Sur les courses de préparation, il l'a dit, il se sentait à 80-85% de son potentiel. Le mur de Grammont (que De Lie passe parfois sur le grand plateau, ndlr) est son Mont préféré. Il connaît très bien cette course", analyse Stéphane Thirion, journaliste pour le journal Le Soir.
Arnaud De Lie le sait, une classique flandrienne se joue également sur le placement et c'est aussi là que ses coéquipiers auront un rôle crucial à jouer. "Sa mission sera d'être là quand l'équipe UAE, j'en suis persuadé, va essayer de faire exploser la course", explique Philippe Gilbert. "Il faudra être là, à 4 ou 5 positions d'eux, pas plus loin, et se faire emmener le plus longtemps possible", ajoute ensuite l'ancien coureur.
Le Taureau de Lescheret semble aussi avoir passé un cap au niveau mental, lui qui était apparu sous pression et parfois agacé la saison dernière après quelques chutes. On lui avait finalement diagnostiqué une maladie de Lyme. "L’année passée, on le sentait nerveux, je le sens plus libéré. Il est de nouveau tombé beaucoup cet hiver, ce n’est jamais idéal. Dans ses sprints, il a souvent une dent ou deux de trop et il n'arrive pas encore à l’emmener parce qu’il n’est pas à 100% de ses moyens", conclut Philippe Gilbert.
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